46. Tremblant de rage

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PDV d'Angel Day







La lumière du jour pénétrait la pièce, je grognai de mécontentement en même temps que j'attrapai la couette pour la rabattre sur ma tête.

J'allai pour retourner à mon paisible sommeil quand j'entendis la porte s'ouvrir violemment suivi de la voix trop enjouée de Tyler. Et sans que je ne puisse comprendre quoique ce soit, le drap qui me couvrait jusqu'à présent le corps, disparut.

Je me redressai subitement, les bras croisés contre mon torse en frissonnant face à la fraîcheur du matin. Je retrouvai alors Tyler, tout sourire, qui tenait entre ses mains ma couverture.

Rends-moi cette couette, grondai-je.

Non, t'as assez dormi, debout !

Je tournai la tête vers la fenêtre, et lorsque je vis que le soleil venait tout juste de se lever, je ne pus m'empêcher de lui demander :

Et je peux savoir quelle heure il est ?

Sept heures, répondit-il en souriant innocemment lui créant une seule petite fossette.

Je restai de marbre, mon sourcil gauche s'arqua, alors que je sentais mon agacement grimper en flèche.

Tu rigoles j'espère ? demandai-je en grinçant des dents.

Pas du tout, dit-il toujours en me regardant avec une expression horriblement niaise.

Il se fout de moi.

Je descendis du lit, et m'avançai vers l'homme qui avait perturbé mon précieux sommeil en souriant.

Arrivé à sa hauteur, je l'incitai à pencher sa tête. Il me regarda d'abord d'une mine interloquée mais il finit par s'abaisser. Je lui attrapai alors sa queue de cheval que je tirai d'un coup sec vers le bas.

AÏE AÏE AÏE !

Ça c'est pour m'avoir réveillé aussi tôt pour rien ! m'exclamai-je en lui sautant dessus.

Nous tombâmes tous les deux sur le sol dans un fracas assourdissant, Tyler se gratta l'arrière du crâne en grimaçant et en grommelant des insultes que je ne pouvais pas comprendre. Je me redressai afin de me lever, mais quand je vis que son t-shirt était légèrement remonté, me permettant d'avoir une vue sur son ventre, une idée me traversa l'esprit.

Mes lèvres s'incurvèrent en un petit sourire machiavélique, je frictionnai mes mains entre elles, et Tyler me regarda en fronçant les sourcils.

Me fixe pas comme ça tu fais flipper.

J'élargissais mon rictus et fonçai sur son ventre. Son rire résonna dans la pièce, venant par la même occasion me percer les tympans.

SALE... GOSSE... arr..ête...

Il s'esclaffa, complètement hilare et encore plus défoncé que d'habitude.

J'aime quand tu me supplies, répondis-je en ricanant.

Il pleurait littéralement de rire en gesticulant comme un asticot, dans tous les sens, mais en l'espace de seulement quelques secondes, il m'attrapa par les épaules et me fit basculer sur le côté avant de lui aussi m'attaquer.

Je me tordis à mon tour en deux, complètement secoué par mes rires et à deux doigts de m'étouffer à cause de mon manque d'air.

Alors on fait plus le malin gamin ! s'écria-t-il.

Je n'arrivai presque plus à respirer tellement je riais, et alors que Ty' prenait un malin plaisir à me torturer, une voix grave et rauque nous interrompit.

AmorceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant