Chapitre 7

161 13 1
                                    

Une fois seul dans cette pièce, Legolas l'a observé avant de rejoindre la couche. Se sentir observé ? Non, il se sentait plutôt serein et s'endormit sans peine. Au petit matin, sentant les rayons du soleil venir éclairer la pièce, il s'éveilla sagement et s'étira. Les lieux était tant paisible qu'il avait dormit comme une souche. Se sentant empli d'énergie, il se leva et alla dans la salle d'eau afin de se rafraichir et se préparer. Et puis, juste une seconde, une sensation. Il pivota et fronça les sourcils. Il avait la sensation de sentir une présence. Intrigué, il revient vers la chambre et remarqua aussitôt sa porte entrouverte, crispé, il observa la pièce et nota que ses bottes étaient tombées au sol et n'étaient plus sagement posées comme la veille. D'un pas de loup, il s'en approcha et les enfila lentement, particulièrement attentif. Quand de l'agitation attira son attention et qu'il sortit de sa chambre.

Feren dormait paisiblement quand il crut ressentir une présence puis entendre un bruit. Confus, ayant du mal à s'éveiller de ce sommeil profond, c'est quand il sentit comme un souffle sous la plante de ses pieds qu'il sursauta. Bondissant dans son lit. Assit, cette fois parfaitement réveillé, il ne vit rien à part la porte de sa chambre entrouverte. L'aurait-il mal fermée ? Y aurait-il eu du vent ? Il se passa une main sur le visage, alla fermer la porte avant de partir dans la salle d'eau pour se préparer. Pantalon, bottes mises, il tendit le bras afin d'attraper sa première tunique qu'il n'eut le temps de nouer. Passant dans la chambre en finissant de l'enfiler qui vit soudainement sa longue tunique se faire la malle par la porte de nouveau ouverte. Le regard écarquillé, ne comprenant pas, il se mit à courir hors de sa chambre pour rattraper son vêtement.

C'est ainsi que Legolas vit son capitaine courir après son vêtement. Le prince pouvait, de son angle de vue, voir ces quatre membres qui lui firent comprendre que le vêtement n'était pas enchanté. Amusé, il peina à se retenir de rire quand une présence à côté de lui attira son attention. Il se tourna et vit Enetarie sortir de sa chambre et observer la scène avec un tendre sourire.

La petite chose se prit les pieds dans le tissu et roula au sol. Feren, satisfait de le rattraper entendit ce petit cri qui lui fit comprendre la situation. Timidement, il approcha sa main du vêtement pour le récupérer, libérant un jeune Perython de la couleur de la cendre. Les spectateurs n'eurent le temps de s'attendrir, s'émerveiller ou même pleinement réaliser qu'une ombre immense apparu et s'abattu sur l'elfe.

Feren, cloué au sol, cette serre contre sa poitrine, fixa ces grands yeux noirs qui le pénétrait.

Enetarie : « Urwa »

L'elfine pressa le pas pour venir vers eux. Le majestueux Perython noir et feu recula sagement. Il se détourna des elfes, saisissant par la nuque le jeune animal avant de s'envoler et disparaitre aussi rapidement qu'il est apparu. Legolas impressionné par la scène, se reprit et osa alors venir vers eux, le cœur battant aussi rapidement que celui de son capitaine. Un capitaine qui se remit de ses émotions en posant son attention sur l'elfine qui lui adressa un fin sourire. Un sourire qu'il quitta des yeux en voyant sa main apparaitre dans son champ de vision. Une main qu'il prit avec délicatesse avant de se relever. Une main qu'il peina à lâcher, se perdant dans son regard, il se reprit en voyant son prince dans son champ de vision. Puis il vit le regard de l'elfine s'abaisser sur son torse avant qu'elle ne pivote par politesse. Comprenant, la gêne manqua de le faire rougir en réalisant dans quelle tenue il se tenait. Alors rapidement il noua sa première tunique.

Legolas : « Eh bien, quel réveil Feren. »

Feren : « Je vous prie de m'excuser mon seigneur. »

Legolas : « Pourquoi ? Ce fut plutôt amusant. »

Comprenant qu'elle pouvait se retourner vers eux, l'elfine pivota de nouveau.

Enetarie : « Vous avez fait la connaissance d'Hisë »

Pris au piègeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant