Chapitre 21

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Les propos de Leae avaient certes éclairé la situation à Feren, mais n'avait pas calmer ses questions et inquiétudes. Voilà un peu trop longtemps à son gout qu'il n'avait pas pu voir l'elfine et échanger de vive voix. A voir le prince pouvoir se rapprocher de Leae, la voir et discuter avec elle chaque jour, il se sentait un peu plus envieux et soucieux à chaque fin de journée.

Alors, ce jour-là, après avoir fait sa ronde et vérifier plusieurs points, il vient au bureau du roi, toquant contre la porte afin de demander la permission d'entrer. Permission qu'il eut. Il entra donc dans la pièce et à le voir refermer la porte, Thranduil comprit qu'il voulait lui parler plus discrètement. Il reposa donc sa plume et observa son capitaine le saluer comme toujours parfaitement.

Thranduil : « Tout va bien Feren ? »

Feren : « Tout va bien dans le royaume, majesté. »

Il précisait qu'il parlait du royaume, voulant donc sous-entendre que possiblement quelque chose le travaillait ? Et le roi se doutait de quoi il s'agissait.

Thranduil : « Et toi ? Il semblerait que tes échanges avec Enetarie ont trouvés un rythme régulier. »

Feren : « Il est vrai. Nous échangeons plus facilement. »

Thranduil : « Mais ? »

Le capitaine se pinça les lèvres. Il n'avait pas envie de partager ses questions afin de ne pas alourdir les épaules du roi. Et en même temps, il était venu pour lui demander la permission d'aller la voir. Il se devait donc de lui expliquer.

Feren : « Mais je n'arrive pas à avoir un échange plus personnel. »

Thranduil : « C'est-à-dire ? »

Feren : « Je n'ose pas la questionner plus clairement sur elle, ses gouts, où même sa famille. J'ai cru comprendre par Leae qu'elle n'était pas si proche de sa mère. »

Thranduil : « Effectivement, vous avez assez peu échangé en tête à tête pour vous sentir à l'aise à cela. »

Feren : « Il me faut lui répondre et j'aimerais pouvoir aller la voir. Je suis venu vous demander la permission de m'absenter. »

Thranduil : « Permission accordé Feren. Préviens juste moi bien des dates dès que c'est convenu avec elle. »

Feren : « Merci majesté. »

La sérénité voulu bien reprendre une petite place sur son visage avant qu'il ne quitte le bureau pour aller finir ce courrier et demander à la douce Enetarie s'il pouvait venir la voir. Une demande qui étonna à moitié l'elfine mais qui accepta qu'il vienne dès qu'il le souhaite. A peine reçu-t-il cette réponse, il sentit cette inquiétude d'être maladroit le reprendre, partager avec l'impatience de la voir.

Ça serait la première fois qu'il la verrait depuis qu'il avait son accord pour la courtiser.

Il s'empressa donc d'informer son roi de son départ, puis il appela son complice Hisë. Toutefois, il ne comprit pas pourquoi il le fit survoler le camp sans s'y arrêter.

Feren : « Hisë ? Que fais-tu ? »

Il le comprit lorsqu'il le vit s'approcher de ce plateau de montagne qu'il ne connaissait pas encore et qu'il reconnut l'elfine au côté de deux autres personnes et d'un groupe de Perython qu'il ne connaissait pas encore. Ceux-ci, un peu plus craintifs s'éloignèrent tandis qu'Hisë se posa. Feren le remercia et mit pied à terre tandis qu'Enetarie s'approcha d'eux. Il inclina la tête et tourna un regard vers ses camarades qui s'éloignèrent un peu.

Feren : « Je suis désolé. Je pensais aller à votre campement mais Hisë a dû comprendre que je venais pour vous voir. »

Enetarie : « Il a des plus confiance en vous et en vos ambitions, sinon, il ne vous aurait pas amené ici. »

Pris au piègeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant