Chapitre 12

122 8 1
                                    

Des histoires qui l'envahirent de nouveau, le submergeant quand il retrouva sa couche et cette sensation cotonneuse. Il était loin de s'imaginé être accueillit ainsi.

A peine s'est-il endormit qu'il l'a vu s'approcher de lui, qu'il a senti ses mains saisir son visage puis ses lèvres capturer les siennes avec détermination mais toujours assez chastement.

Orëa : « C'est pareil... »

Legolas : « Pa... Pareil ? »

Orëa : « Oui, je veux recommencer. »

Là, il a senti le chaud lui gagner les joues. Il a tenté de se reprendre, se raclant la gorge et se redressant.

Legolas : « Recommencer ? »

Orëa : « Et puis que ce n'est qu'un rêve, je peux recommencer. »

Elle s'est redressée pour revenir à sa hauteur et l'embrasser de plus belle, mais cette fois avec une fougue qu'il n'aurait pas imaginé. Le corps du prince s'est mis à trembler. Et puis plusieurs choses se bousculèrent dans son esprit. Les propos de son père qui lui rappelaient qu'il devait agir comme un prince héritier, sans bavure, sans erreur. Ses mots qui semblaient vouloir déjà le marier à Finaelle. L'avait-il réellement choisi pour lui ? Quant allait-il vouloir annoncer ses fiançailles ? Et puis, ces sentiments, nouvelles, tant intenses. Et ses mots à elle qui résonnaient en écho : ce n'était qu'un rêve. Il n'y aurait aucune conséquence, n'est-ce pas ?

Brusquement, il réalisa qu'il était nu.

Orëa : « Finra a raison, ce doit être hormonal. »

Legolas : « Pardon ? »

Orëa : « Mon désir pour le prince, ce doit être hormonal. »

Legolas : « Hormonale ? »

Orëa : « Oui. Elle doit avoir raison. Après tout, le prince est un bel elfe, charmant. »

Pourquoi son cœur battait si vite ?

Legolas : « Est-ce que nous venons de... ? »

Orëa : « Oui. N'était-ce pas des plus agréable ? Je comprends pourquoi les aînés ne parle pas de cela. Ils ont peur que l'on cherche ce plaisir. »

Il sentit une colère l'envahir et ils se réveillèrent à ce moment. Legolas sursauta et sa colère n'allait pas se calmer. Comment a-t-il pu avoir de telles ardeurs ? Son premier réflexe fut d'aller chercher Gimli et de le presser afin de partir avec lui pour quelques jours de balade. Loin de tout. A peine arrivèrent-ils à l'écurie qu'ils croisèrent cette elfine des plus discrète.

Legolas : « Leae c'est bien cela ? »

Leae : « Oui prince Legolas ? »

Legolas : « Pensez-vous que nous puissions nous rendre chez lady Enetarie ? »

Leae : « Je vous le déconseille en ce moment. »

Legolas : « Bien. »

Il était froid, rude et les chevaux furent préparé rapidement.

Gimli avait bien vu que son ami était étrange et quelque chose d'assez important venait de se passer pour le voir non seulement agir de la sorte mais aussi à le voir si sombre et silencieux. Il ne fit pas de vague et attendit de le voir commencer à se détendre pour oser parler.

Gimli : « Tu veux qu'on fasse une halte pour la nuit ? »

La journée avait été le minimum de temps pour que Legolas commence enfin à donner l'impression de respirer normalement.

Legolas : « Oui, faisons cela. »

Ils s'arrêtèrent donc et montèrent un petit camp. Pendant que Gimli s'occupait des montures, Legolas alla chercher un peu de bois afin qu'ils puissent se faire un petit feu qui allait peut-être réchauffer un peu l'ambiance.

Pris au piègeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant