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CHOIX VOTÉ À LA MAJORITÉ AU CHAPITRE PRÉCÉDENT :

Ouvrir la porte et rentrer

PDV Eren

J'inspire et glisse ma main libre sur la poignée ronde de la porte en bois.
La tournant, je pousse le battant, pénétrant dans la pièce sombre.

Mes yeux s'habituant à la pénombre se posent d'abord sur un lit, puis viennent rencontrer deux billes noires.

Des yeux, fous. Complètement fous. Et en colère.

J'ai à peine le temps de réagir que la silhouette d'un homme se rue sur moi, hurlant tout en me donnant un énorme coup dans le visage, m'agrippant par les pans de mon manteau.

- Mourir ! Il faut mourir !!

Sonné, je peine à comprendre ce qu'il me crit avec ce qui semble être de la terreur, et le repousse maladroitement.

Je porte ma main à ma joue douloureuse, grimaçant alors que le patient titube devant moi, se relevant d'une main sur le bureau.

Il se détourne de moi, son regard ayant désormais basculé vers la peur. Il se met de nouveau à hurler, se ruant vers la fenêtre.

- Att... !

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase, que l'homme se jette par la fenêtre, me faisant pousser un cri d'effroi. Ma main tremblante vient se porter à ma bouche restée ouverte, choquée.

J'ai le cœur qui bat à une vitesse folle, mon sang pulse dans mes tempes, mon souffle est court et des frissons me traversent le corps. Bordel j'ai envie de vomir.

La respiration saccadée, je m'avance difficilement jusqu'à la fenêtre, regardant le corps inerte sur le sol de l'extérieur avec peine.

Mon regard dérive sur ma caméra, qui a tout filmé, et je me recule.

Garder son sang froid.

Quel sang froid putain ! Je viens de voir un homme se tuer devant moi !

Je quitte cette pièce, le cœur manquant de s'arrêter au moindre grincement provoqué par le sol et continue de longer les murs, essayant péniblement de reprendre mon calme.

C'était un patient. Un patient fou. Il a agit sous le coup de la folie. Je dois me raisonner.

Je trouve quelques bureaux vides, sans paperasse particulière, et ne m'amuse pas à essayer d'ouvrir les portes déjà closes. J'ai déjà donné.

Je tombe finalement sur une salle d'attente, dans laquelle deux distributeurs aux vitres brisées sont installés.

Mon regard suit alors le liquide rouge, qui remonte sur la bouche d'aération, ouverte.

Le grille pend encore dans un mouvement lent, dans le vide.
Et je comprends que le liquide rouge qui en découle n'est autre que du sang.

Je grimace à l'odeur métallique de l'air, et m'avance vers le distributeur placé en équilibre, comme pour avoir un accès.

J'inspire, secoue la tête, et me hisse jusqu'au conduit, me glissant à l'intérieur. C'est le seul moyen d'accéder au reste de l'asile.

J'ai besoin de savoir ce qu'il se passe ici. Je dois comprendre.

Et puis tant que j'y suis...

J'essaie de ne pas penser à mon jean désormais taché du sang d'un inconnu, et avance lentement dans le conduit.

Je passe au dessus de plusieurs larges salles, vides, mais dont les grilles résistent à une quelconque ouverture.

Je soupire et continue, tandis que j'entends des cris. Mes yeux descendent sur le côté, et alors que je regarde au travers d'une des grilles, j'aperçois un homme, en uniforme de patient, courrir en hurlant, comme poursuivi.

Je déglutis et continue d'avancer encore un peu, arrivant enfin dans ce qui semble être la partie principale du batiment.

Par chance, j'arrive à faire sauter la dernière grille, me permettant enfin  de quitter ce conduit. Mais pour ça je dois descendre.


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The Night Of Horror {𝑬𝒓𝒆𝒓𝒊/𝑹𝒊𝒓𝒆𝒏}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant