[11]

55 9 11
                                    

CHOIX VOTÉ À LA MAJORITÉ AU CHAPITRE PRÉCÉDENT

Prendre le dossier

PDV Eren

Je récupère le dossier me disant que je pourrais l'ouvrir plus tard, et le cale dans mon dos, afin de ne pas avoir réellement à le porter.
Heureusement ça tient tout seul avec ma ceinture et ma veste.

Je reprends finalement ma route après avoir jugé qu'il n'y à pas plus de choses à récupérer après avoir fouillé pas mal de dossiers. Ça m'a tout l'air d'être simplement de vieilles archives, et ce n'est pas si surprenant si ils ont déserté l'hôpital. Peut être qu'ils n'ont emportés que les documents confidentiels ?

Je soupire, espérant sincèrement que ce dossier scellé m'apportera des réponses quand je réussirai à l'ouvrir, et continue mon chemin dans les couloirs afin de trouver le local technique. Maintenant que j'ai la carte d'accès, autant sortir.

Je marche longuement, et essaie de me diriger avec les pauvres panneaux encore pendant accrochés avec des vis rouillées sur le mur.

Je tombe enfin sur une grosse porte blindée, où l'inscription " Local Technique " apparaît.

Je glisse la carte dans le lecteur, et alors que le voyant rouge reste allumé je dégluti nerveusement.
Je recommence, priant à voix basse que cela s'ouvre avant qu'un léger bruit aigu résonne et que le voyant ne passe au vert.

Je souffle de soulagement et pousse la lourde porte, la refermant derrière moi par sécurité. Même si le voyant est toujours vert, c'est déjà ça...

J'observe la pièce, me rassurant un peu d'être dans un endroit qui semble normal, bien qu'un mur reste taché de sang.

Je m'avance vers le bureau et les multiples écrans d'ordinateur, tombant sur l'enregistrement des caméras de surveillance.

Voilà ! Peut être que je vais en savoir davantage.
J'appuie sur lecture, filmant dans le but de garder une trace.

Sur la vidéo, la caméra filme l'entrée de l'asile. On y voit quatre soldats lourdement armés rentrer, et crier de ne pas bouger, alors que la salle est vide.

J'écarquille les yeux d'horreur quand je vois une silhouette, comme une ombre transparente s'avancer vers eux, et les faire voler dans la pièce en les déchiquetant.

Les soldats hurlent, crient à plein poumons alors qu'ils se font démembrer par la silhouette invisible.

Je dégluti, alors que la vidéo revient au début signe qu'elle est arrêtée.

Sous le choc des images que je viens de voir, je m'assois en me passant une main tremblante sur le visage.

Bordel c'était quoi ça ?

Un fantôme ? Un truc surnaturel ? Putain.

Je sursaute en voyant le prêtre s'afficher sur les cameras. Il me fait un grand sourire au travers de l'écran, et je l'entends parler.

- Pas tout de suite mon fils... Tu dois faire plus de clichés... Avant de partir...

Je me redresse vivement quand je vois sa main se poser sur l'un des leviers des générateurs de l'hôpital, alors qu'il l'abaisse.
Mon cœur bat à tout rompre quand toute l'électricité se coupe et que les lumières s'éteignent.

Je me précipite sur les boutons des portes principales et appuie dessus en vain. C'est à sec, et je ne peux donc pas ouvrir les portes.

Putain mais quand est ce que cet enfer va finir ?

Je me redresse pour me lever précipitamment, maintenant je dois aller rallumer ces générateurs si je veux avoir une chance de sortir.

Je me fige en entendant cependant des bruits de chaînes dans le couloir.

QUE DOIT FAIRE EREN ?

Se cacher dans l'un des casiers et patienter

Sortir pour fuir et courir

Choisissez bien, cette action aura des conséquences…

The Night Of Horror {𝑬𝒓𝒆𝒓𝒊/𝑹𝒊𝒓𝒆𝒏}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant