CHOIX VOTÉ À LA MAJORITÉ AU CHAPITRE PRÉCÉDENT :
Se cacher dans le casier
PDV Eren
Je jette mon dévolue sur le casier. Peut être que celui-ci me protégera un peu mieux ? Qui sait, au besoin j'assomerai mon assaillant avec la porte...
Je me glisse dedans, debout alors que la porte grince en se refermant, m'arrachant une grimace.
Si je voulais être discret, c'est raté.Le patient, à moitié nu et défiguré rentre avec colère dans la pièce.
Je le vois avancer dans l'espace, alors que je retiens ma respiration avec angoisse.Il se penche, regardant sous le lit avant de pousser un grognement de frustration et de sortir finalement, claquant la porte.
Je pousse un soupir de soulagement, et sent déjà une grosse pression quitter mes épaules. Si je peux retarder l'heure de ma mort, ça m'arrange.
J'ouvre avec précaution la porte du casier, faisant le moins de bruit possible, et entrouvre la porte pour jeter un œil.
Il n'y a quasiment plus d'eau par terre, mais un bruit de goutte d'eau qui tombe dans une flaque retentit dans ce sous sol.
Je scrute un long moment, avant d'enfin repérer ce qui m'intéresse : les générateurs. Ceux-ci n'ont désormais plus d'eau, alors j'ai une chance de les faire fonctionner.
J'avance prudemment, essayant d'étouffer le plus possible le bruit caoutchouteux des semelles de mes chaussures sur le sol.
Je n'imagine pas la tête que j'ai actuellement, entre le sang sur mes vêtements, les trous dans ceux-ci, les cheveux totalement en bataille. Plus séduisant on ne fait pas.
Je lève les yeux au ciel, un peu amusé par ces conneries qui je le sais, n'existent et ne traversent mon esprit qu'a cause de l'angoisse.
Je m'avance, évitant les différents meubles et étagères que je croise sur mon chemin.
Je monte les quelques marches me permettant enfin d'accéder au premier générateur qui alimente certainement l'asile et donc les portes.Les fameux générateurs et leviés coupés par le prêtre, m'empêchant de me barrer d'ici. Bordel même si je sais qu'il est malade et dérangé, je ne peux m'empêcher d'être en colère.
Je risque de crever ici à cause de ce psychopathe. De lui et de ce putain de mail. Même si je dois avouer que ce fameux employé avait raison... Il n'y a rien de normal ici, et c'est surement pour ça qu'ils se sont cachés derrière une simple étude. Ça n'a rien d'encadré. Les patients sont mutilés, comme ayant subi des expériences.
Et leur folie est loin d'être de la forme des pathologies et troubles connus. Ça ressemble à de la soif de sang, à de la haine et à la volonté de se rapprocher de la mort plus qu'autre chose.
Est-ce que c'est lié à cette fameuse thérapie onirique ?Je tire finalement le levier et appuie sur le bouton du générateur, activant ce dernier qui se met à vibrer très fort, faisant un bouquant énorme. Mes yeux s'écarquillent et j'entends des cris en ma direction.
Je me rue dans la première pièce que je trouve, ne voulant pas aller trop loin et ferme la porte avec précipitation, cherchant un endroit où me planquer.
Je regarde la rangée de casier en face de moi, et rentre dans l'un d'eux, le coeur battant dans mes tempes. Mon sang pulse dans mes veines et l'adrénaline est si forte que j'en ai la nausée.
Des coups sont frappés contre la porte qui se retrouve finalement enfoncée, alors que le patient de tout à l'heure, machette à la main, s'approche des casiers.
Je ferme les yeux fort, retenant ma respiration, alors qu'il ouvre deux casiers à côté de moi, me faisant frémir. Je sursaute la main sur la bouche pour ne pas faire de bruit alors qu'il indique.
- Encore un fantôme de plus.
Il claque la porte du casier dans un grognement et s'en va, semblant retourner dans la pièce principale du sous sol.
Je me passe une main sur le visage, essayant de retrouver mon calme avant de voir pour sortir, ne sachant pas trop où aller.
QUE DOIT FAIRE EREN ?
Aller à gauche
≠
Aller à droiteChoisissez bien, cette action aura des conséquences...
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The Night Of Horror {𝑬𝒓𝒆𝒓𝒊/𝑹𝒊𝒓𝒆𝒏}
FanfictionUn simple e-mail. C'est ce qui à conduit Eren dans une situation si inconfortable. Et en acceptant cette mission de journaliste, jamais il n'aurait cru se retrouver dans un tel merdier. Des frissons, à l'horreur, il découvrira ce que cache réelle...