The Night Of Horror {𝑬𝒓𝒆𝒓𝒊/𝑹𝒊𝒓𝒆𝒏}

[7]

CHOIX VOTÉ À LA MAJORITÉ AU CHAPITRE PRÉCÉDENT :

Se laisse glisser

Pdv Eren

J'inspire un bon coup pour me donner courage, grimaçant à ce geste en vue de l'état de mon nez douloureux, et glisse ma caméra autour de mon cou.

J'attrape les rebords tranchants tout en essayant de faire attention à ne pas me couper, et me tourne, me laissant glisser dans la pièce inconnue.

Je regarde sous moi, encore suspendu, et souffle de soulagement : il ne reste plus grand chose en hauteur, alors je peux me laisser tomber tranquillement.

Je me réceptionne sur mes pieds, sans avoir fait trop de bruits, ce qui me rassure un peu après les événements d'il y a quelques minutes.

Je regarde la pièce vide, et sort de celle-ci me retrouvant dans un petit couloir.

Je teste les portes, et finit par réussir à en ouvrir une.
Je rentre, caméra en main, et alors que je pousse la porte, un corps me tombe dessus.

Je pousse un hurlement de terreur, haletant, avant de toucher avec le bout du pied le corps, hésitant. Il est mort.

Bordel. Il a l'air d'avoir été charcuté.

Je frisonne de dégoût, le cœur au bord des lèvres. Je n'avais jamais vu de cadavre jusqu'à cette nuit. Et ça me rend dingue de voir que c'est presque commun dans cet asile.

Je continue d'avancer, dans la pièce sombre. Une bibliothèque. Je regarde autour de moi les livres, et continue d'avancer, les mains quelques peu tremblantes.

J'avance dans les rayons, et écarquille les yeux en tombant sur un corps pendu par les pieds. Une grosse flaque de sang au sol.
Et pour cause, ce cadavre n'a plus de tête... Et une énorme flaque de sang se trouve sous mes pieds. 

L'odeur nauséabonde me monte aux narines et je me rue sur une poubelle, vomissant le peu qu'il me reste dans l'estomac.
Je me redresse difficilement, l'estomac barbouillé.

Je dois comprendre, comprendre pourquoi les gens souffrent ainsi ici. Je suis rentré ici pour ça... Forces toi Eren bon sang.

J'inspire longuement près de la fenêtre et finit par reprendre mon trajet, continuant d'avancer lentement, à taton. Et je prie pour ne pas tomber sur d'autres choses critiques de ce genre.
Pourtant mon instinct me hurle le contraire. Merde.

Je tourne sur la gauche d'une bibliothèque, et pousse un cri quand une main m'agrippe l'épaule sur ma droite, m'en détachant vivement et avec panique.

Mon regard se plonge dans les yeux d'un homme, bloqué. Il est empalé sur un long bras de métal, et essaie visiblement de se tirer d'ici. C'était un agent de sécurité ? Mon dieu...
Couvert de sang, en crachant même il finit par réussir à me dire avec difficultés.

- Ils nous ont tués... Ils se sont échappés... Les variants.... On ne peut rien faire contre eux, il faut se cacher.... Tu dois ouvrir le local de sécurité... Le poste contrôle les portes de sortie de l'asile... Tu dois t'enfuir de ce cauchemar... Vite...

Mon sang ne fait qu'un tour et je blêmi, des variants ? De quoi il parle ? Levi parlait d'une thérapie dans son mail, est ce que c'est lié ?
Je grimace quand l'homme geint à nouveau de douleur, les mains moites.

Est-ce que je peux l'aider ? Qu'est-ce que je fais ? Putain...

QUE DOIT FAIRE EREN ?

Décrocher l'agent de sécurité
≠
Laisser l'agent de sécurité empalé

Choisissez bien, cette action aura des conséquences…