The Night Of Horror {𝑬𝒓𝒆𝒓𝒊/𝑹𝒊𝒓𝒆𝒏}

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CHOIX VOTÉ À LA MAJORITÉ AU CHAPITRE PRÉCÉDENT

Prendre la carte d'accès

PDV Eren

Je souffle longuement avant de glisser ma main dans le tiroir pour en tirer la carte magnétique.
Je vérifie le nom inscrit sur le petit côté cartonné, et souffle de soulagement en voyant écrit " Local de Sécurité " dessus.

Nerveusement, je glisse ma main libre dans ma nuque pour masser mes muscles endolori, cherchant à faire redescendre la pression.

Le regard rivé sur la carte, je sursaute quand un cri de rage raisonne derrière moi et que deux mains m'empoignent par derrière.
On me secoue violemment, et alors que j'arrive à pivoter sur une jambe pour me retourner, le patient en face de moi me plaque contre le casier derrière, m'arrachant un gémissement de douleur.

Ma tête cogne, et je souffle fortement pour essayer de retrouver une vision correcte, serrant fermement la carte entre mes doigts pour ne pas la perdre.

Peu importe ce qu'il se passe, je ne dois pas la faire tomber. Cette carte est ma seule option pour ouvrir les portes de l'asile et avoir une chance de quitter cet enfer.

Je ferme les yeux, fort pour essayer d'encaisser les secousses malgré ma commotion, et rouvre les yeux après quelques instants quand la prise sur moi disparaît.

Le patient fou qui me regarde ne possède plus qu'un œil, sa seconde paupière a été cousue comme volontairement. Il n'est vêtu qu'en haut, et je plisse le nez face à l'odeur nauséabonde que captent mes narines.

Il me regarde, comme perdu, avant de retourner s'asseoir avec les autres, se mettant à se balancer d'avant en arrière.

Je me passe une main sur le visage, essayant de récupère le peu de sang froid qu'il me reste, et inspire longuement avant de regarder les patients.

Je glisse la carte dans la poche intérieure de mon jean, et avance lentement vers la sortie.
Bordel. Je dois repasser devant eux.

J'hésite un moment, avant de passer le plus vite possible, réalisant de grandes enjambées pour m'extirper de la pièce.

Mais à peine je passe la porte, qu'un patient assis sur un fauteuil roulant dans le couloir me saute à la gorge.
Il hurle, serrant son emprise sur ma gorge.

- Le docteur est mort ! Il est mort ! Vous entendez ?! Le docteur est... !

Je ne le laisse pas finir que je le pousse de toute mes forces, le plus loin de moi. Il atterrit contre le mur, et heureusement ne se relève pas.
Je n'attends pas avant de me mettre à courir, traversant le couloir à grande vitesse, priant pour ne pas croiser à nouveau le variant.

Ils sont fous. Ce sont tous de grands malades. Je le savais, c'est un asile. Mais trois agression en l'espace de 20 minutes, ça me suffit.

Je rentre finalement dans une grande pièce après avoir poussé une porte, et m'arrête pour reprendre mon souffle.
Je me trouve dans une grande salle d'archives, et je constate rapidement que je suis enfin seul.

Je prends quelques minutes pour calmer mon angoisse, reprenant ma caméra dans l'optique de filmer ce que je trouverai.
Je compte bien fouiller cette pièce vu que je suis au calme.
Je bloque la porte au cas où, et m'avance dans les étagères.

J'attrape plusieurs dossiers de patients inintéressants, les lis, avant de remarquer plus loin un dossier rouge inscrit " confidentiel niv.4 ".
Je le sort doucement, pensant avoir enfin mis la main sur quelque chose qui pourrait expliquer le désastre de ces lieux, mais je remarque rapidement qu'il est verrouillé.

Je grimace, perplexe.

QUE DOIT FAIRE EREN ?

Prendre le dossier avec lui

≠

Le laisser dans les archives

Choisissez bien, cette action aura des conséquences…