Chapitre 9

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J'ouvre mes yeux comme sortie d'un cauchemar. Je me force à me remémorer ce qu'il c'est passé: j'ai paniqué, et je me suis évanouie. Oh oui, maintenant il va me prendre pour une folle c'est certain. Comme tout ses gens qui articule méticuleusement chacun de leurs mots comme si je n'étais pas capable de les comprendre autrement, comme si je n'étais pas comme eux.
En y réfléchissant bien, je me suis évanouie dans ses bras. Car je me souviens encore de la facilité avec laquelle il m'as soulevé du sol comme si je ne pesais rien. Je me souviens aussi de la douleur dans mes poumons, rien que d'y repenser je les sens brûler à chaque inspiration. À ce moment j'ai cru mourir.
Il m'as emmené dans une pièce d'un blanc immaculé et je suis dans un lit à l'odeur de lavande sur la table à côté de moi se trouve une mallette en fer rouillé sur les bord arborant une croix rouge au centre, tout cela me laisse pensé que nous sommes à l'infirmerie mais la porte décrépi me fait douter que cette pièce ne soit récente.
Mes yeux se posent sur une chevelure blonde et ondulé lourdement posé sur le côté de mon lit. le garçon de la bibliothèque. Endormi il ressemble à un enfant. J'envie ses long cils parfaitement courbé et fournis.
J'étouffe un cris de douleur en tentant de dégager ma jambe droite des draps. Éveillé par le remous du matelas, il lève les yeux vers moi. Il semble encore à moitié endormi et les plis du draps se sont imprimé sur son front. Son visage et magnifique on ne se lasse pas. On m'as pourtant répète mainte fois de me méfier de la beauté. Mais puisqu'il m'a aidé c'est qu'il ne doit pas être bien méchant. Je décide donc de lui faire confiance pour l'instant.
-Tu vas mieux? J'ai eu une de ses peur! Tu t'es évanoui comme ça devant moi, en plus tu dort depuis cinq heure environ! Sans compté..
Il rougi faiblement puis ajoute:
-...je me suis endormi moi aussi donc j'ai un peu perdu la notion du temps.
J'avais bien remarqué qu'il faisais sombre à l'extérieur, mais jamais je n'aurais pensé avoir "dormi" autant de temps! Et mes parents vont être furieux. J'espère qu'ils n'ont pas appelé là police surtout qu'ils vont me poser un tas de question sur la bibliothèque. Ama va avoir des problèmes à cause de moi.
Je me sens pâlir et lui aussi semblé l'avoir remarqué:
-Si tu t'inquiètes pour ta famille, sache qu'ils sont au courant de tout.. enfin presque. Amanda les à appelé.
Son expression semble signifier qu'il attend une réponse de ma part cependant ma nature méfiante me pousse à ne rien ajouter. Ce n'est pas vraiment que je refuse toute relation amicale, mais j'essaie de nouer le moins possible de liens avec les jeunes de mon âge. Je sais à quel point toute relation et fragile, que ce sois avec les amis où la famille.
En constatant l'absence de toute parole, il s'éloigne vers la porte et enfile un manteau noir très distingué et se retourne pour ajouter:
- Je regrette de te laisser là mais je doit partir. L'escalier est à gauche tu n'as qu'à tout descendre pour arriver au rez de chasser, ensuite tu connais le chemin!
En passant sous l'encadrement de la porte décrépis il m'accorde un hochement de tête suivi d'un "salut" avant de s'éloigner. Je m'empresse de le remercier avant qu'il ne disparaisse.
Comme je le pensais, je suis bel et bien à l'intérieur du bâtiment principal abandonné. Quoi que pas si abandonné que ça la bibliothèque en est un parfait exemple. Un fois arrivé au rez de chaussée le son mélodieux d'un piano me parviens. Je n'en suis aucunement étonné et décide de l'écouter un instant. De tout les instruments le piano est mon favoris et de loin. Quand j'étais plus jeune je prenais des cours de piano mais la situation à fait que j'ai du arrêter. Aujourd'hui je ne peux m'empêcher de regretter mais pour maintenant c'est trop tard.
Je suis heureuse que ses magnifiques bâtiment servent à quelque chose. Après tout ce serais dommage de les abandonner à la ruine.

La douleurs des rosesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant