Cours, petite fille
Dans ton habit jaune
Cours, cours bien loin
Tu n'as rien demandé
Pourtant tu en es là
Allume ton briquet
Ma fille, allume-le.
Il y aura ce garçon
Mais peut-on lui faire confiance ?
D'ailleurs, à toi aussi ?
Lâche sa main, cela vaut mieux
Ne pas revoir ce sinistre chapeau
Ni cette silhouette filiforme
Se glisser entre Temps et Espace.
Il y aura des mains
Tendues vers toi
De longs bras fins
Des épais, des blancs
Détache-toi d'eux
Ma fille, cours.
Dans l'Antre de cette Dame
Et de son Masque de Fer
Qui se brisera comme les miroirs
Eblouis par la lumière
Des yeux invisibles.
Des compagnons te suivront
Te chercheront et te fuiront
Prends-les dans tes bras
Gagne du temps, ma Fille.
À la lueur de ta flamme
Vacillante et mince
Leurs regards aveugles
Glisseront sur toi
Et ton habit jaune
Cours, ma Fille
Cours.
Réussirez-vous à trouver ce qui m'a inspiré ce poème ?
Allez, j'ai donné pas mal d'indices !
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_°-Univers-°_
ŞiirUn livre, des étoiles, des Astres brillants au Firmament, des poèmes, petits ou grands, mais surtout une Infinité de pliages de papier, portés par le vent, l'écume et l'orage. Il vous suffit juste de tourner la page ...
