SIALOSTRE | EN COURS D'ÉCRITURE 18+

CHAPITRE 03. Lola

(NDA: Are you ready bitchies ?!)

VANESSA

Épuisée, j'étais à bout de souffle, totalement désemparée...

Pourtant, je n'avais pas fait grand-chose, et pourtant je me sentais incroyablement exténuée. C'était mon quotidien. Ça arrivait quand ma santé mentale venait impacter ma santé physique qui, pourtant, ne lui avait rien demandé. Je m'enivrai des volutes de fumée qui s'élevaient délicatement de ma cigarette. Les spirales s'élevaient, leur présence évanescente effleurait mes sens avec une caresse mélancolique.

Chaque bouffée était un instant suspendu dans le temps, une fugace pause dans la course effrénée de la vie quotidienne. J'étais assise, comme à chaque fois, derrière la porte arrière du club. Une porte interdit au grand public. Normalement, je n'avais pas le droit d'être ici, mais plutôt entrain de travailler à l'intérieur, mais que dire... la flemme.

Les contours de mes dents s'amusèrent à caresser ma cigarette, jouant avec cet objet à la fois fascinant et dangereux. Les volutes s'élevaient gracieusement dans l'air, chaque expiration était un souffle de satisfaction.

Fermant les yeux, je levai mon regard sur le ciel nocturne de la nuit. Merde. La seule chose qui me faisait sentir proche de l'angoisse était mon inquiétude sur si Lola avait bien passé le concours. Deux jours qu'elle était partis et bien sûr, juste après m'avoir envoyer ce message, elle avait décidé de faire la morte, disparaissant complètement de la circulation. Et si elle avait eu des problèmes ou avait succombé à la drogue, elle était quand même à Mexico ? La pensée seule me tordit la grimace. C'était impossible, elle était pure comme fille, enfin n'exagérons pas n'en plus.

Elle était tordu oui, mais pas à ce point. C'est vrai qu'elle avait beau avoir quelques soucis avec l'alcool, elle n'en était pas totalement addicte et bien qu'elle fumait de plus en plus, j'étais presque sûr qu'elle n'oserait jamais touché à la drogue. C'était une limite de trop. En plus de cela, elle décevra son père et ce n'était pas ce qu'elle voulait.

Soufflant, exaspérée, j'ouvris les yeux et reposai ma tête sur la porte. Bam, bam, bam... Les battement de mon cœur était machinaux, c'était tellement apaisant à entendre. C'était presque irréel...

Comme lui...

Ce regard....

Il semblait indomptable, intouchable,...
Captivant.

- VANESSSSSA PUTAIN T'ES OÙ ?! Hurla ma collège de travaille à l'intérieur, une voix mêlée par les cris de la foule.

Oh putain et c'est reparti ! Super !

Je me levai presque immédiatement et entrai à l'intérieure, soignant à fermer la porte derrière moi. La musique tambourina violemment à l'intérieur de mes oreilles, si fort qu'elle fit vibrer mon cerveau. La lumière rouge rendait ma vision plus difficile, je descendis les escaliers en métal, la main sur la rampe et les yeux vagabondant sur la piste de danse sous mes pieds. Plus loin, je croisai le visage de Bianca, ma collègue, elle semblait en colère et elle avait raison de l'être.

J'arrivais près d'elle et elle croisait les bras, son nez légèrement retroussé, portant un visage qui exprimait une colère intense.

- T'étais où putain ?! S'enquît-elle, une voix ébranlée par un flot de colère.

- J'étais en train de jeter les poubelles, m'expliquai-je aussitôt.