SIALOSTRE | EN COURS D'ÉCRITURE 18+

CHAPITRE 28. Accident

BONJOUR 👀♥️

LE VOICI LE CHAPITRE 28, TOUT FRAIS QUE JE CORRIGERAI SÛREMENT DEMAIN.

PAS MAINTENANT.

SUR CE, BONNE LECTURE 🌝📖♥️

VANESSA

Mexico, 2:06

COURS !

PLUS VITE !

PLUS VITE !

ALLEZ VAN', COURS !

La pluie battait contre mon visage, se mêlant aux larmes que je ne pouvais plus retenir. Mon souffle était court, saccadé, et chaque pas que je faisais résonnait dans mes tempes comme un coup de tonnerre. Je courais sans réfléchir, à bout de forces, mais je ne pouvais pas m'arrêter.

Les passants m'observaient comme si j'étais un animal traqué. Certains levaient leurs téléphones, capturant mon image, sans savoir, sans comprendre que ce qui se passait. Ils devaient penser que j'étais une folle évadée d'un hôpital psychiatrique. Et c'est exactement ce que je semblais être : une femme en sang, perdue, en pleure, courant sans direction. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine, si fort que j'avais l'impression qu'il allait exploser. L'adrénaline me poussait encore, mais je sentais mes forces me trahir lentement.

Je trébuchai violemment sur le trottoir devant le commissariat, mes genoux se heurtant brutalement au béton. La douleur irradiait dans tout mon corps, mais c'était secondaire face à l'horreur qui me consumait de l'intérieur. Mon souffle s'emballait, irrégulier, chaque inspiration semblant m'arracher un peu plus de vie. Mes muscles tremblaient, en proie à des spasmes incontrôlables, et la panique me rongeait de l'intérieur. Je n'aurais jamais dû arriver là, j'étais une immigrée, je ne respectais pas la loi, la police devait être mon dernier recours, et ça l'était. C'était la seule option qu'il me restait. Si c'était lui qui me cherchait, si c'était vraiment lui, si cette personne était vraiment revenu me chercher après ces quatre ans... Personne, ABSOLUMENT personne ne pourrait me sauver de lui, pas même Chaz. Je n'aurai peut-être pas la même chance de fuir comme la dernière fois.

Tremblante comme une dingue, j'essayai de respirer, mais chaque essai de ma part était synonyme de douleur lancinante. Mon cœur battait si vite que j'avais l'impression qu'il allait exploser. Les douleurs dans mes entrailles qui se nouaient m'était insupportable, la panique broyait chaque cellule de mon corps, laissant derrière elle un goût amer de désespoir. J'étais au bord de l'effondrement. Les larmes s'échappèrent de mes yeux, chaque goutte un cri muet de terreur.

J'étais au bord de l'effondrement. Les larmes s'échappèrent de mes yeux, chaque goutte un cri muet de terreur. Mes sanglots résonnaient dans la nuit, des éclats de désespoir déchirant le silence.

Putain...

J'avais mal...

Tellement mal...

Ma voix intérieure fut plus audible dans ma tête, comme si l'angoisse lui avait laissé place. Une migraine horrible siphonnait mon cerveau, l'angoisse me tuait. Ma vision se remplissait de petites taches blanches et mes lèvres s'entrouvraient afin de respirer par la bouche.