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ESTELLA
Lumières blanches. Très blanches.
Sièges, cuirs, noirs.
Rien n'a changé.
Apparemment, mon père s'inquiétait pour rien. Je connaissais mon cousin plus que bien, ça lui arrivait d'avoir des crises de la vingtaine. Une sorte d'envie oppressante de se rebeller. Depuis la mort de mon oncle, son père, il était surcharger par les affaires, il lui manquait une femme pour combler ses envies, ça nous évitera beaucoup de problèmes avec l'organisation. J'en avais un jour discuter avec lui, il m'avait menacé avec une arme dès que j'avais prononcé le mot "mariage", mais ce n'était pas très grave, j'étais presque sûr que c'était une manière à lui de me dire qu'il m'aimait et qu'il appréciait mes conseils. C'était l'effet des cousins, on a l'habitude de rigoler comme ça entre nous .
Et que personne n'ose dire que je suis dans le déni !
Je ne l'étais pas, je savais que mon cousin m'aimait bien, il m'avait toujours aimé et il m'aimerai toujours. Assise dans la salle de réunion de Chaz, je m'amusai à créer une mélodie rythmée en l'attendant. Frappant la table avec mes ongles, chaque contact résonnait à travers la pièce comme une suite musicale, c'était un truc du genre : Tiiin... Taaaaa... Tooooooooo...
Soudain la porte s'ouvrît dans un bruit sourd et je me levai immédiatement. Chaz était le premier à enter, suivit d'Ivàn. Qu'est-ce qu'il foutait-là lui ? Je fronçai des sourcils en grimaçant. Il n'était généralement jamais là, quand je disais jamais, je disais bien JAMAIS. Croisant le regard d'Ivàn, je déglutis. Dès que je le regardais, je ressentais toujours cette sensation. Je ne supportais pas ce connard. Y'avait rien qui clochait, mais je ne le supportais tout simplement. Il était toujours là à me regarder de haut, à se prendre pour je ne sais qui, à faire genre il obéissait aux ordres, que je n'était que la fille de mon père, alors que d'une certaine manière, il travaillait aussi pour moi, je suis quand même une Volkov de sang pure. Aussitot ils s'installèrent tout le deux et j'ordonnai aux gardes de mon père de quitter la pièce. Mon ventre se serra quand je ne vis pas Nico dans la pièce. Normalement, je devais me réunir avec Chaz dans encore une semaine, pas maintenant. Mais vu que j'avais entendu dire que Kei, l'enforcer de Chaz, ne serait pas présent ces deux derniers jours, alors je m'étais précipitée de décaler cette réunion à aujourd'hui. Je savais que mon cousin demanderait à Nico de le remplacer, sauf que je ne la voyais nul part.
— Où est Nico ? S'enquis-je en levant les sourcils à l'égard de Chaz.
— Je suis là...
Un battement de cœur manqua son rythme lorsque nos regards s'entrelacèrent. Les pulsations hâtives résonnaient à mes oreilles, tambourinant dans ma poitrine avec une intensité douloureuse.
Nico, Nico, Nico...
Ça a toujours été lui...
Mon souffle se suspendit à son entrée dans la pièce, sa seule présence paralysant chaque fibre de mon être, m'immobilisant sur place. Une transpiration froide serpentait le long de ma colonne vertébrale, des frissons glacés traçant leur chemin le long de mon échine. Mes sens étaient en émoi, exacerbés au-delà des limites. Il prit place à la gauche de Chaz, sa respiration rauque saturant l'air de son souffle brûlant. Une tension palpable flottait, un fil de rasoir sur lequel je m'équilibrais au bord du précipice. Mes pensées tourmentées résonnaient comme des échos obsédants, des voix intérieures hurlant des scénarios torrides. Chaz donna l'ordre à Ivàn de remplir le formulaire quotidien pour entamer l'affaire. Nico se précipita de jouer le rôle de Kei, c'était lui la raison pour laquelle j'avais tant attendu, pourquoi je m'étais réveillé avec une humeur si exaltée.
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SIALOSTRE | EN COURS D'ÉCRITURE 18+
Romance𝑳𝒆 𝒄𝒂𝒓𝒕𝒆𝒍 𝒅𝒆 𝑺𝒊𝒂𝒍𝒐𝒔𝒕𝒓𝒆... On lui avait longuement dit de s'en méfier, pourtant il lui avait suffi d'un soir, d'un seul et unique regard pour chambouler toute sa vie, dans son entièreté. Plongée au cœur du cartel de Sialostre, Vane...