CHAPITRE 06. Signal

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BONJOUR 👀♥️

ENFAITE J'AI TOUJOURS RIEN À DIRE 💀

JUSTE MERCI POUR VOS RETOURS
JE VOUS AIME ♥️✨

BONNE LECTURE 🌝📖♥️


VANESSA






Rien à signaler...

Depuis ce soir où on était chez moi après avoir découvert la merde de Lola, rien n'avait été signalé, rien ne mettait arrivé, mais cela n'empêchait que les minutes coulaient. Cela faisait maintenant plus de vingt-quatre heures depuis l'incident d'hier qui avait chamboulé ma vie dans son entièreté. Chaque seconde qui passait représentait un sursis supplémentaire, une fuite éperdue de la mort. Je manquais de temps, il fallait que je quitte ce pays, de toute façon ce n'était pas la première fois.

La dernière chose que j'espérais quand j'avais mis les pieds sur le territoire mexicain était de retrouver face à des problèmes, et maintenant j'étais actuellement face à un  énorme virage. La veille encore, je m'étais efforcé de garder mon calme, de maîtriser mes émotions. Mais mon cœur s'emballait, vibrant dans ma poitrine, et la crise de panique qui s'emparait de moi refusait de s'apaiser.

L'argent que détenait Lola était interdit, mal. J'avais été témoin de cela, le cartel ne m'épargnera jamais. La seule échappatoire qui me restait était la fuite, une fois de plus.

Pour fuir, il fallait quitter le pays, franchir les frontières sans passer par le cartel de Sialostre ni par l'aéroport. Il était préférable d'emprunter alors la frontière entre le Mexique et le Belize plutôt que celle entre les États-Unis et le Mexique, régulée par le cartel de Chaz. Le seul problème c'était que c'était à plus de 36 heures de routes soit équivalent à trois jours si on comptait le temps d'organiser l'itinéraires, se procurer de faux papiers et faciliter notre passage à travers une zones frontalières peu surveillées.

Les mains contre le volant, je regardai la route face à moi, dans le plus grand des calmes, sous la nuit étoilée. Arrivé à un feu rouge, je rétrogradai doucement avant de m'immobiliser. J'enfilai rapidement ma capuche, la dernière chose que je voulais en ce moment était de me faire remarquer.

On n'avait pas spécialement parler avec Lola aujourd'hui. On avait toutes les deux garder le silence pendant tout le trajet. Durant tout le long de la route, j'avais tellement essayer de garder mon calme devant Lola, sans exploser de colère face à elle. Mais je sentais mes membres tremblais à chaque minute qui passait, mon sang se réchauffait à chaque fois que mes yeux ancraient dans les siens. Ma panique s'intensifiait à chaque scénario qui se formait dans on esprit.

Dès que le feu passa au vert, j'enfonçai l'accélérateur. Nous étions à Mexico, un cauchemar pour moi. Mexico était la capital de la ville, la capital du réseau criminel, le territoire de Chaz.

RIP moi.

C'était le moment, on était enfin arrivé...

Je tourne sur l'angle de Masaryk et Tennyson puis tourne sur la rue de Real de Acueducto. Je me gare, près du célèbre club de La Santa, le cœur battant la chamade. Cette boîte de nuit était connue de tous, elle avait suscité de grandes attentes dès son ouverture.

Cette boite était le protagoniste de notre survie, de ma survie. Elle était connue pour offrir une assistance pour traverser les frontières clandestinement, ces gens-là à l'intérieur pouvaient nous fournir tout les papiers nécessaires pour fuir.

SIALOSTRE | EN COURS D'ÉCRITURE 18+Où les histoires vivent. Découvrez maintenant