Des Tueurs Minuscules

Chap 1

PDV extérieur :

Tu marchais tranquillement jusqu'à chez toi, rentrant du lycée après une journée de neuf heures de cours. Tu te sentais exténuée. Il allait bientôt être dix-neuf heures et tu avais une tonne de devoirs pour demain. Tes parents n'étaient pas là ce soir, et cela t'arrangeait un peu. Tu te préparas à manger en commençant tes devoirs, mais tu ne te sentais pas très à l'aise dans ta maison depuis quelques jours.

Dernièrement, tu te sentais observée en permanence. Tu arrivais à peine à dormir et tout était compliqué. Non, tu n'étais pas harcelée, tu avais des amies. Ta classe n'était pas la meilleure, mais elle te convenait. Les profs n'étaient pas méchants, juste un peu fous sur la quantité de devoirs. Tu ne prenais pas d'antidépresseurs ou d'anxiolytiques, tu ne te mutilais pas non plus et tu ne voulais pas te suicider. Bref, tu n'étais pas mal dans ta peau, mais tu n'étais pas heureuse non plus.

Tu étais entre les deux. Tu savais que tu étais mentalement faible et que tu pouvais tomber et ne jamais te relever. Tu finis de manger et partis te laver, puis faire ton sac. Il était déjà 20h30 quand tu terminai tout ça. Tu entendis sonner à ta porte. Tu te paralysas, car tu n'attendais personne. Tes parents ne rentraient pas ce soir et tes voisins n'étaient pas là... Alors, qui pouvait être à la porte ? Tu pris la batte de baseball et éteignis la lumière de ta chambre, puis tu fermas la porte de cette dernière à clé.

Un bruit d'électricité statique monta dans tes oreilles. Tu te sentis de plus en plus mal, ta tête allait exploser à ce stade. Ton nez se mit à saigner et des larmes montèrent dans tes yeux. Tu eus envie de les laisser couler, mais tu ne les laissas pas tomber sur tes joues. Tu sentis une présence derrière toi et tombas au sol tellement la douleur était forte. Tu te retournas pour voir ce qu'était cette chose. Tu le vis, il était là juste devant toi, tenant deux grands cartons avec ses tentacules.

C'était un monstre dont tu avais rapidement entendu parler. Tu ne t'étais jamais vraiment intéressée aux Creepypastas et ces histoires ne t'attiraient pas. Le monstre tendit un tentacule vers toi, avec un mouchoir au bout. Il essuya tes larmes, et les bruits statiques se calmèrent doucement. Un autre mouchoir se déposa sur ton nez pour essuyer le sang. Les bruits d'électricité statique se calmèrent progressivement. Le monstre devant toi était le seul et l'unique Slender Man.

« - Bonjour, jeune fille, veuillez m'excuser pour cette douleur et mon intrusion dans votre chambre, mais j'ai besoin de votre aide. La plupart des Creepypastas ont été touchées par une malédiction à cause de cet horrible Zalgo, qui a aussi été touché par sa propre malédiction. J'ai besoin de vous pour les garder pendant que je trouve une solution. Ils sont tous dans ces deux grandes boîtes. Je vous ramènerai beaucoup de leurs affaires sur mesure demain, expliqua vaguement Slender d'une voix douce et rassurante mais très pressée. Tu ne comprenais rien à ce qu'il te disait.

- Quoi ? Mais de quoi parlez-vous ? Je ne comprends rien. Comment ça, ils sont dans ces deux grandes boîtes ? Ce ne sont pas censés être des adultes pour la plupart ? Et puis, que faites-vous chez moi ? Pourquoi moi ? En plus de ça, je ne m'intéresse même pas à vos histoires. Vous n'avez qu'à aller demander de l'aide à l'une ou l'un de vos fans ! répondis-tu, pas du tout d'accord pour l'aider, enfin, il te paraissait beaucoup trop bizarre.

 - Mademoiselle (T/n), s'il vous plaît, je ne peux pas aller déposer les Creepypastas chez des fans, ils risquent de leur faire du mal, vous comprenez, mademoiselle ? S'il vous plaît, je vous apporterai tout ce dont ils ont besoin. Je m'occuperai de vos parents, jamais ils ne les verront, je vous le promets, annonça Slender. Tu réfléchis un instant puis soupiras.

- Je suis vraiment la seule personne ? demandas-tu, un peu désespérée.

 -Oui, dit-il. Tu soupiras.

- Bon, d'accord, je veux bien, mais je ne veux pas que vous fassiez du mal à mes parents, annonças-tu, un peu inquiète pour eux.

- Bien sûr, mademoiselle (T/n)... »