Chap 8

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PDV extérieur :

Tu entendis la personne au-dessus de toi hurler de douleur et une odeur te parvint, une odeur de brûlé, une odeur de chair brûlée. Tu tournas la tête vers tes deux protecteurs pour te rendre compte que c'était plutôt toi leur protectrice. Ils avaient beau être tout petits, ils n'en restaient pas moins redoutables, et c'est quelque chose que tu oubliais souvent. Tu te relevas avec le plus grand mal au monde, mais le fis le plus rapidement possible. Toby sauta sur la personne que tu arrivais maintenant très bien à apercevoir. C'était cette fille qui t'embêtait dernièrement, elle s'appelait Helena. Elle avait ton âge et était dans ta classe. Dernièrement, elle s'amusait à embêter tes amies.

Tu attrapas le couteau suisse que tu avais fait tomber dans ta chute. Tu avais l'impression qu'il s'était écoulé des heures entre le moment où Toby lui avait sauté dessus et le moment où tu rattrapas enfin ton couteau suisse. Tu le pris bien en main et tournais la tête vers tes protecteurs qui étaient en rude bagarre. Toby plantait sans relâche ses haches et Zalgo lançait du feu, mais cette personne, cette fille, ne semblait pas humaine. Elle ne brûlait pas ; enfin si, mais une fois que sa peau fut complètement fondue, une autre peau repoussa.

Tu pris une grande respiration, comprenant que quelque chose d'horrible était en train de se passer et allait se passer si vous n'arriviez pas à la maîtriser. Si vous ne pouviez ni la tuer en la brûlant ni en la poignardant, comment allez-vous faire pour la tuer ? La tuer... Oui... Tu allais la tuer... Ton estomac se retourna à cette simple pensée, mais un cri des plus horribles monta à tes oreilles. Zalgo venait d'être salement blessé et cette chose se tourna vers toi maintenant. Tu la regardas, fléchis les jambes, prête à encaisser les coups. Elle n'avait plus de couteau ; il était tombé bien assez loin d'elle pour ne pas t'en préoccuper.

Elle respirait fortement et tu avais la bizarre impression que tu l'avais déjà vue comme ça, te regarder comme ça. Tu ne savais pas ce qu'elle te voulait, mais en tout cas, elle ne te voulait pas de bien, et ça, tu en étais sûre. Elle courut vers toi avec un hurlement très grave, un hurlement qui ne pouvait provenir d'un humain ou d'un animal. Cette chose n'était pas humaine et tu compris, tu compris quel endroit il fallait que tu touches, mais c'était trop tard. Elle se jeta sur toi et, comme il y a quelques secondes, tu eus l'impression qu'elle pesait une tonne. Elle se planta sur ton couteau et essaya de te griffer le visage avec ses griffes.

Tu pus apercevoir ses longues dents ressemblant plus à des crocs qu'à autre chose. Elle fut projetée dans les airs par une tentacule blanche. Une odeur de rose remplit alors ton nez. Tu sentis le peu de blessures que tu avais, c'est-à-dire beaucoup, être soignées. Une tentacule blanche vint t'aider à te relever tout en douceur et un grand homme, complètement blanc, avec un cargo qui moulait parfaitement ses jambes bien musclées, un manteau ouvert laissant voir ses magnifiques abdos bien dessinés, un sourire rempli de dents acérées et un chapeau qui lui tombait sur le haut du visage, s'approcha de toi.

Tu entendis la bête te sauter dessus, mais une tentacule se planta en plein dans l'oreille, parfaitement à l'endroit auquel tu avais pensé :

« - Eh bien, mon frère a choisi une humaine intelligente pour garder ses protecteurs, qui plus est, une jolie demoiselle. Quel âge as-tu, ma jolie ? demanda l'homme d'une voix suave et hypnotisant. Tu avais peur de lui, très peur... »

Des Tueurs MinusculesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant