𝟎𝟏𝟕. le prince et la capitaine des gardes

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CHAPITRE 17 : Le prince et la capitaine des gardes

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CHAPITRE 17 : Le prince et la capitaine des gardes


Je courrais dans les bois depuis de longues minutes, en évitant les arbres, les rochers et les racines au sol. J'étais seul, séparé de ma compagnie et de celui que j'aimai, poursuivi par un grand nombre d'Orques que j'arrivai à distancer d'environ dix mètres. Je commençai à m'épuiser, je ne faisais que courir depuis tout à l'heure.

C'est le moment. De toutes mes forces, je saisis une branche et m'élance dans un grand arbre. Je finirais bien par m'arrêter, je devais combattre. Je monte rapidement plus haut dans l'arbre, sans lâcher du regard mes ennemis à ma recherche qui ne comprennent pas ma disparition soudaine. Ils doivent être une vingtaine et leur chef, Bolg, n'est guère ici. C'est lui qui leur a ordonné de me tuer, coûte que coûte.

Sans aucun bruit, je saisis une flèche de mon carquois et bande mon arc devant moi avant de tirer sur plusieurs Orques.

"Cette pétasse est cachée dans les arbres !" rugit l'un d'eux en brandissant son arc.

Voyant que l'un d'eux m'avait repéré, je m'élance et cours de branche en branche avant de lancer une dague dans l'archer qui venait de parler. Puis je saisis une nouvelle fois mon arc et tue une dizaine de ces monstres tout en continuant de sauter d'arbre en arbre, concentré à ne pas tomber. Je ne peux pas échouer. Pour Drogon. Pour Thorin. Pour Gandalf. Pour Kili, Fili et tous mes amis les Nains. Je vous rejoindrai, avais-je crié il y a peu à mes amis. Alors je le ferai.

Quand il ne reste plus que trois de ces affreuses créatures, je saute de ma branche et effectue une roulade au sol avant de me relever rapidement en brandissant mes dagues. Les Orques se jettent sur moi, déterminés à me tuer. Je tranche la gorge du premier et plante mon autre dague dans le cœur du deuxième alors que le troisième me pousse au sol. Le dernier survivant monte au-dessus de moi, prêt à m'ôter la vie. Je donne un violent coup de pied dans le monstre qui est alors expulsé contre en arbre. Toujours allongé au sol, je lance ma dernière dague dans son cou. S'en est est alors finit pour lui.

J'ai réussi, ils sont tous morts. Il faudra bien plus que ça pour m'avoir, Bolg, progéniture d'Azog. Je pris un instant, allongé, à réfléchir à lequel des deux étaient le plus laid avant d'éclater de rire. C'est en riant que je me relève avant de récupérer mes armes et d'essuyer mes dagues dans des feuilles, étant toutes les trois recouvertes du sang répugnant noir des Orques que je venais d'achever.

Je reprends ensuite ma route et cours dans la forêt sans vraiment savoir où je vais. Ayant couru et combattu mes ennemis, ce qui a d'ailleurs séché mes vêtements, je ne me rappelle même pas d'où je viens. J'accélère alors le pas en réfléchissant. Je sais que la berge dans laquelle les Nains et Bilbon étaient se dirigent vers une ville d'Homme nommée Lacville et surnommée Bourg-du-Lac. Je dois me rendre là-bas, c'est ma seule piste.

𝐅𝐄𝐔 𝐄𝐓 𝐒𝐀𝐍𝐆, la terre du milieuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant