01 : 𝐊𝐔𝐎𝐍𝐃𝐎𝐊𝐀

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NAIROBI, KENYA
AKIL
01h12

Un coup de poing dans le ventre, puis un coup de pied dans le genou et j'enchaîne avec un crochet du droit. J'affiche un petit sourire en coin en voyant mon meilleur ami s'écrouler sur le sol. Je m'approche de lui et lui tends ma main. Mais c'était sans compter qu'il allait me faire une balayette, me mettant au tapis.

– Salopard, lui dis-je.

– Tu vois ton problème c'est que t'es trop déconcentré bébé. Qu'est-ce qu'il t'arrive t'as la tête ailleurs ?

– Ferme la. Je ne suis jamais déconcentré.

– Je vois. T'es du genre mystérieux aujourd'hui ! Je peux toujours te détendre tu sais, répliqua t-il en me caressant le bras.

Si il continue son petit jeu d'hétéro curieux avec moi je risque de l'envoyer valser. Mais il a l'air de s'en foutre royalement on dirait.

– Tu veux que je te bute maintenant ou quoi ?

– Oh non surtout pas ! On a même pas encore vécu notre idylle.

– Va te faire foutre Kaarl.

Il rit et se releva en m'aidant à me relever également. Nous descendons tous deux du ring et enlevons nos gants de boxes. Kaarl et moi nous connaissons depuis 6 ans maintenant et il ne m'a jamais déçu. C'est mon homme le plus fidèle et mon bras droit de surcroît. La taquinerie a toujours été un moyen pour lui de décompresser avec moi. Même si je crois qu'il se permet un peu trop de choses celui là.

– Du nouveau sur la cargaison d'armes, lui demandais-je.

– L'expédition à bien été traitée et l'avion devrait atterrir à Londres d'ici 3 jours à peu près.

Je hoche la tête.

– Bien. Il faudra penser à vérifier qu'il y ai la totalité des armes commandées. Je déteste me faire rouler et tu le sais.

– Compris bosi.

– Dis à Xolani d'apprêter le jet pour ce soir à 22h. On quitte Nairobi. Nous retournons en Angleterre.

J'ai réglé certaines de mes affaires alors je ne devrais pas remettre les pieds ici avant un moment.

– D'accord je le préviens. Ah et avant que j'oublie ! Moore aimerait parler avec toi. Ça avait l'air urgent, ajouta Kaarl.

J'arque un sourcil et appelle l'ascenseur.

– Mh. Dis lui d'aller se faire enculer profondément, lâchais-je en entrant dans l'ascenseur.

– Akil je sais à quel point tu le déteste mais tu devrais l'écouter.

C'est qu'il continue de parler pour rien en plus.

– Ta gueule un peu. Il va encore me dire de la merde alors je sais pas toi mais je m'en bats les couilles de l'urgence. Il peut crever que j'en aurais rien à foutre.

– Mais... tenta t-il.

– Kaarl tais-toi pour une fois, fais moi ce cadeau.
















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