Bonjour. Salut. Yo. Je ne sais pas comment le dire, mais bon. En tout cas salutation. Je m'appelle Mei. J'ai 16 ans.
Ce que je veux, c'est m'enfuir, m'évader. Je ne me sens pas vraiment bien dans ma vie. J'ai pas vraiment de potes à l'école. Je ne fait que me disputer avec ma mère depuis qu'elle a divorcé avec mon père. Ne parlons pas de ma sœur. En ce moment je suis à bout. Tout ce que je veux, c'est m'enfuir de cette misère, et être tranquille, au moins un petit moment.
Il est 6h du matin, mon réveil sonne. Aujourd'hui j'ai cours. Les cours, c'est le seul moyen pour moi de m'évader. À moitié. J'ai aussi des problèmes au lycée. Je n'ai pas vraiment d'amis. Mais l'avantage est que le lycée est moins pire que la maison.
Je me lève, me douche, m'habille, me coiffe, fais mon sac, et sors de chez-moi. Quand je sors, il est 7h. Le lycée ouvre tôt. Donc j'en profite pour y aller le plus tôt possible. Je referme la porte. Comme d'habitude, personne de s'en préoccupe à la maison. Pas étonnant, ma mère à dit que si elle pouvait, elle m'enverrait dans un orphelinat.
Vraiment passionnante ma vie.
Arrivé au lycée, il est 7h 15. J'y vais à pieds. Il n'y a pas grand monde à cette heure là. Je vie dans une petite ville, assez tranquille, donc pour un lycée public, il n'y a pas grand monde. Il n'y a que 3 classes de 20 à 25 élèves par niveau.Je vais me prendre un café, puis sors dans la prairie, la cours du lycée. Il fait un peu frais. Cette air fraîche du matin arrive toujours à me remonter le moral.
Mais un petit moment après, le groupe de pestes de Telsa viennent encore me chercher des ennuis. C'est simple. Tout ce qu'elle veux, c'est gagner. Elle veut être supérieure à moi. Elle veut que je le reconnaisse. Bien sûr, si elle vient tout les jours comme ça, c'est que je ne lui dirais jamais qu'elle aura gagné, et que je continue à lui faire face. Je trouve qu'elle fait pitié, et c'est ce qui lui fait dire qu'elle n'en a pas fini avec moi en partant folle de rage. C'est toujours la même chose avec elle.
Je sirote mon café, puis, ça sonne. J'ai un cours de maths. Je monte, puis m'assoie toute seule au fond, comme d'habitude. J'aime ça être seule. Je me dis qu'en étant seule, personne ne peux nous faire souffrir.
Une fois tous assis, le professeur entre dans la classe. Mais il n'est pas seul. On dirait qu'il y a un nouveau dans la classe. Le prof le présente. Il s'appelle Yuno, et vient de très loin. Le prof lui dit d'aller s'installer dans la salle, là où il reste des places. Et bien sûr, ça ne pouvait pas être mieux : il s'est assis à côté de moi, en me lâchant un petit sourire amical. Je me demande vraiment ce que j'ai fait pour mériter ça.
Le pire, c'est que je me suis mise toutes les filles de la classe contre moi. Toutes les filles le trouve vraiment pas mal.
C'est génial, j'ai encore plus de problèmes. Mais le pire est là : le prof annonce que ce plan de classe est définitif pour l'année. Si je pouvais, je me jetterais d'un immeuble. Une fois le cours de maths terminé, je me dépêche de ranger mes affaires, et de sortir de cette salle pour m'enfuir, et espérer pouvoir me mettre à côté de quelqu'un d'autre dans la prochaine salle, pour que les autres ne s'imaginent pas des trucs tordus à mon sujet.
J'ai Histoire juste après. En Histoire, je suis aussi toute seule au fond. Je préfère m'isoler pour mieux me concentrer. Arrivé dans la salle d'Histoire, je m'assois à ma place, et sors mes affaires très rapidement. Je me sais pas pourquoi je m'affole.
Je me suis juré de ne plus jamais m'affoler quand ma situation déjà catastrophique retomberait encore plus bas...seulement, ce n'est pas aussi facile. C'est plus dur que ça en a l'air. Je vois Telsa me jeter un regard noir. Je vois ensuite le nouveau se diriger vers moi, pour encore s'assoir à côté de moi. Je suis fichu je crois. J'aimerais bien ne pas le croire, et faire comme si rien de tour ça n'était réel. Je crois que je suis en train de refaire une crise d'angoisse.

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Mon objectif ? TOI.
Phi Hư CấuMei, actuellement au lycée, en seconde, se sent mal dans sa vie. elle est terrifiée à l'idée de devoir, encore une fois, faire face à sa plus grande peur : sa présence un peu trop encombrante. Comment va-t-elle s'en sortir face à ce problème ? Et su...