chapitre 1 bis= Une autre vision des choses

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Salutation.
Je m'appelle Yuno, j'ai 16 ans, et je vais bientôt déménager. J'habite dans une grande ville, et c'est compliqué de tout gérer pour mes parents dans une grande ville.

Surtout que dans mon école, absolument tout le monde me connaît. On est pas si peu nombreux que ça. Mon école est reconnue pour être une des plus grandes écoles du pays. Et puis, après le décès de ma mère, c'est compliqué pour mon père de tout gérer. Il est médecin.

Cela lui arrive de me laisser seul plusieurs jours, pris par le travail. Donc il a décidé de déménager dans une petite ville, où il a trouver un nouveau poste de médecin après une formation sur place.

Je ne préfère pas m'éterniser sur le sujet de ma mère. Mais elle nous a quittés il y a six mois. Mon père ne s'en est toujours pas remis. J'essaie de le consoler le plus possible, même si ce n'est pas aussi facile.

Je déménage dans deux jours. J'aide mon père à faire les cartons, lui qui est tout fier de m'avoir trouver une école plus tranquille. Dans l'école dans laquelle j'ai été jusqu'à présent, tout le monde me connaissait et m'appréciait car je suis beau. Tout le monde me trouve très beau et séduisant. C'est sensé être bien, mais pour moi c'est un cauchemar.

Sans parler de tout les refus que j'ai du faire à toutes les filles qui venaient vers moi. Personne ne m'a jamais aimé comme j'étais, sans prendre en compte mon physique. Ça m'attriste un peu.

Bon revenonsant au sujet.
Le jour de mon déménagement, nous avons fait une longue route. Arrivé dans la petite ville, tout le monde semblaient se connaître. J'aime beaucoup cette ambiance.

Arrivé dans notre nouvelle maison, nous avions du défaire tout nos cartons.
Honnêtement, je trouve que dans un déménagement, c'est le plus embêtant, le plus long et le plus fatiguant. Mais pour aider mon père, nous nous étions arrangé pour que ce soit moi qui le fasse. Donc je ne dois pas me plaindre.

Par la fenêtre, je vois des habitants parler avec mon père. Ils ont tous l'air très gentil. Or le problème n'est pas là.

Ce qui m'inquiète le plus, c'est le lycée, et l'avis des gens sur moi. Après avoir bien parlé avec nos voisins, mon père voulu m'aider à ranger.
Ma chambre est grande !

Après avoir fini de ranger , à 19h environ, mon père prépare le repas. Il m'a l'air de bonne humeur. "Demain, une nouvelle vie commence pour nous, mon fils !" me dit mon père en souriant. Je lui souris en retour en espérant que ses paroles se réaliseront.

Le lendemain, ce fût le moment d'aller à l'école. Je me suis levé tôt, préparé, et j'étais prêt à 7h10. Je ne sais pas à quelle heure ouvre le lycée. Mais je décide d'y aller à cette heure là quand même.
Mon père est déjà parti au travail. Il m'a dit qu'il rentrera vers 18h.

Je franchis le pas de la porte de la maison, en refermant la porte, espérant que cette fois ci tout ira bien pour moi.

Arrivé au lycée, je vois qu'il est déjà ouvert, et qu'on peut déjà rentrer. Il est 7h 20. Il n'y a pas grand monde, et comme prévu, je me fais accueillir par le proviseur. Il m'amène dans son bureau.

Il m'explique le fonctionnement du lycée, et me donne mon emploi du temps. Je suis en seconde un. Puis, une fois fini, je descends dans le grand hall me demandant où aller en attendant la sonnerie.

Il est 7h40. Et comme prévu, les gens autour me regardent assez étrangement. J'espère pouvoir me faire de vrais amis cette fois ci. Heureusement ça sonne. Tout le monde monte, et moi de même.

J'ai math. Une fois que tout le monde est entré et s'est installé, le professeur me fait entrer et me présente. Pendant ce temps, tout le monde me regarde comme si j'étais un ange. Comment ne pas désespérer ?

Je me souviens, quand j'habitais en grande ville, je m'étais fait quelques amis sur les réseaux, et ils se trouvent qu'ils ne m'ont pas parlé sur le même ton avant et après de m'avoir vu en vrai. C'est ce qui prouve ce que je dis. Bon le passé est passé. Revenons au présent.

La classe n'est pas si nombreuses.
Or je remarque, au fond de la classe une fille qui ne me regarde pas de la même façon. Je suis content qu'il y est au moins une personne ici qui ne soit pas affolée par ma beauté.

Je décide donc de m'assoir à côté d'elle. Elle ne m'a pas l'air sociable. Je me dis qu'il ne vaudrait mieux pas lui parler. Je me contente de lui sourire.

Son insociabilité se justifie à la fin du cours, elle se dépêche de ranger ses affaires, et sort de la salle à la vitesse de la lumière.

Je pense que je devrais la laisser tranquille. Mais elle a oublié sa règle. Il vaudrait mieux que je la lui apporte. Sans plus.

Après, c'est histoire.

Je m'apprête à lui rendre sa règle, quand la professeure d'histoire annonce que ce plan de classe est définitif, de même que celui de math d'ailleurs. Donc je n'ai pas d'autre choix que de m'assoir à côté d'elle. Je me sens désolé pour elle...

Je vois son angoisse. Plus le cours avance, plus je la voit se plier en deux par l'angoisse. Je décide alors de lever la main pour demander à la professeure d'histoire de sortir. Après son autorisation, je la prends par la main, et nous sortons sous de gros regards noirs, visés sur elle.

J'aimerais tellement m'excuser et me racheter. Voilà, c'est encore de ma faute. J'ai l'impression de ne jamais pouvoir réussir à aider les gens correctement. Je me trouve nul. Je me demande à quoi je sers, mis à part à plaire à tout le monde. J'arrive à me saouler tout seul.

Je décide alors de l'amener dans le jardin du lycée, pour qu'elle puisse respirer de l'air frais, et se calmer. Quand nous arrivons au jardin, elle essaie de respirer de l'air frais comme je lui indique, mais en essayant, d'un seul coup, elle s'effondre au sol.
Elle s'est évanouie...

Je n'arrive pas à le croire, je suis un monstre. Je ne sais plus quoi faire. Je décide alors de l'amener à l'infirmerie.

Or, d'après le proviseur, l'infirmerie est à l'opposé de l'endroit où nous sommes. Je décide alors de la porter sur mon dos.
Je n'ai pas le choix.

J'essaie d'y faire attention, mais, arrivé à l'infirmerie, il n'y a personne.

Je décide de la mettre sur un lit qu'il y a disposition. Puis j'attends son réveil. J'essaie d'être patient, et de me calmer. Face à son angoisse, la mienne ne veut rien dire. Je suis juste nul. Ma seule qualité, est ma beauté extérieure. Je n'ai pas de beauté intérieure.

À son réveil, je m'excuse au près d'elle, et ainsi nous faisons un peu connaissance. Elle s'appelle Mei.

Mei, la seule personne qui m'accepte comme je suis, mais pas pour longtemps. Quand elle découvrira le nul que je suis, je pense qu'elle aura raison de me fuir.

Je lui propose quand même qu'on soit amis. Ce qui est normal, c'est qu'elle hésite, donc je la rassure, et ne la force pas. Mais bon ça m'étonnerais qu'elle accepte, nous nous connaissons à peine.

Mon objectif ? TOI.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant