Chapitre 8

289 22 5
                                    

Je n'ai pas laissé l'homme finir que je me suis précipité hors de la pièce, rejoignant ma féline. J'aurais dû rester à ses côté putain ! J'essaye d'esquiver mes employés avant d'entrée dans la chambre de Catra. Il y a déjà un médecin qui tente de la maintenir alors que tout son corps est tendu, les griffes sortie, tentant de poser ses mains sur la tête et gémissant de douleur. Je m'approche d'elle sous le regard inquiet et impuissant du vieux barbu et attrape avec force ses mains. Je monte sur le lit et mets tout mon poids sur ses hanches pour qu'elle arrête de cambrer son corps.

Sa queue essaie de me fouetter, mais j'en fais abstraction, voulant absolument la calmer. Je pose mon front contre le sien, comme quand nous étions petites, et commence à lui murmurer des mots rassurants. Je lui répète que tout va bien, que la douleur est passagère et que je suis là, que je ne pars pas. Cela fonction, car sa respiration se fait plus calme et elle ne gémit plus. Ses yeux s'ouvrent d'un coup, des larmes coincé dedans.

"Adora ?

Je suis là, tout va bien maintenant. Je vais te donner tes médocs ok ?

Ne me laisse pas s'il te plaît...

Promis, je ne te laisse pas, je lui souris tendrement, attrapant son verre et son comprimé que le médecin me tend, ça devrait soulager la douleur quelques heures.

Appel Entrapta, j'en peux plus de ça, m'avoue la féline.

Bow est en train de le faire t'inquiète pas, pour le moment, tu te reposes.

Non, je vais arrêter de me reposer ça fait que de la merde, laisse moi t'aider !"

Je la regarde avant d'accepter. Débattre avec elle, c'est comme débattre avec un con, impossible de gagner. Le médecin l'examine après que je sois descendu affirmant que tout a l'air en ordre hormis cette histoire de puce. Visiblement, il a réussi à l'empêcher de se griffer tant mieux !

C'est ainsi que je me retrouve dans mon bureau avec Catra qui regarde partout, voulant percer mes secrets. Elle se plante devant la baie vitrée qui donne une vue à couper le souffle sur la ville. Je peux vite comprendre qu'elle est impressionnée au vu de ses poils redressé. Je connais chacune de ses mimiques.

"Je voulais t'offrir la ville et une sécurité pour le reste de ta vie, m'avoue soudainement la brune.

Je voulais t'offrir la même chose. Tu comptes énormément pour moi.

C'est réciproque ! Tes hommes vont bien le prendre cette union de nos deux organisations ?

Ils ne vont pas avoir le choix sinon je les étripe jusqu'à la mort, dis-je sortant un dossier de mon tiroir, et les tiens ?

À part Lorwen qui va faire des siennes, parce qu'elle te déteste, mais les autres suivent comme des petits chiots apeurés !

Quelle cheffe redoutable tu es ! Enfin, tiens, c'est le dossier sur Jessica. J'ai envoyé des hommes la suivre avant que ces abrutis ne la perdent de vue."

Elle prend le dossier et commence à parcourir des yeux tout ce qui le compose. Pendant qu'elle se concentre, ses sourcils se froncent lui donnant un air adorable. Mon regard se balade sur son corps que j'aimerais tant caresser et découvrir, explorant chaque centimètre la composant. Glissant mes mains sur ses seins et ses hanches superbes, sur son ventre plat et embrassant son cou, ses épaules, ses cuisses...

"Adora, tu m'écoutes ?!

Hein ? Ah euh oui !

Qu'est que je disais alors ? Me dit-elle croisant ses bras en me défiant du regard.

Que... Tu disais... Je ne t'ai pas écouté en fait.

Voilà, tu aurais dû le dire dès le début au lieu de te ridiculiser ! Bref, j'ai regardé les photos et je te demandais qui était cet homme ?

Quel homme ? Je n'ai pas souvenir d'avoir vu un homme sur les photos.

Tu n'as pas l'œil d'un chat, c'est pour ça ! Regarde."

Elle me tend deux trois clichés et me montre dans le fond un homme gris avec des yeux verts. À chaque fois, on dirait qu'il attend la femme bonbon, mais elle ne se dirige pas vers lui à proprement parler. Je la regarde.

"Tu penses ce à quoi je pense ? Je lui demande un sourire narquois sur le visage.

Ce mec doit être le patron de Jessica ! Cette meuf est trop stupide pour penser à des choses aussi élaborer, me répond Catra avec le même sourire.

Si on trouve cet homme...

On trouve cette pouffe et on pourra les crever tous les deux !

Cependant, je n'ai jamais croisé un gars comme lui. Je le saurais quand même, avouais-je.

T'inquiètes pas, moi aussi. Laisse tes gars chercher Jessica, les miens vont retrouver ce truc, on ne peut pas dire qu'il est humain !

Ça me va !"

Nous rions toutes les deux avant de décider d'aller nous reposer. La nuit a été courte, mais c'est toujours ça de pris. Bow a contacté la scientifique de la féline, mais cette dernière est occuper sur un projet, s'excusant de ne pas être disponible tout de suite. Catra a l'air d'avoir l'habitude de son comportement, car elle n'ajoute rien de plus.

listen to your heart [Catradora]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant