listen to your heart [Catradora]

Chapitre 0

La nuit offre bon nombre d'occasions à la criminalité, mais au cœur de la capitale qu'est Brightmoon, ils se font plus rares depuis les récentes activités des deux organisations dites "criminels". Deux nouvelles dirigeantes terrifiantes, violentes, prêtes à tout pour faire régner leurs lois. Toute petite, on leur a inculqué que la violence est la lois du plus fort et cela se reflète dans les rues de la ville. Leur objectif commun : prendre le contrôle de la ville pour en protéger ses habitants. Les autres villes avaient leur propre groupe de mafia, mais aucun conflit puisqu'il y en a une seule.

Les hauts bâtiments encore illuminés surplombent les habitants courageux qui se baladent. La police reste sur ses gardes en permanence, mais cela se retrouve à être inutile. Comment repérer un mafieux quand ce dernier peut se fondre dans la masse ? Beaucoup se pavanent devant les représentant de la loi sans que ces derniers ne sachent qui ils sont. Les deux cheffes savaient leur filer entre les doigts et détruisaient toutes les preuves pouvant les mener à elles.

Elles menaient une double vie gardant un œil constantes sur leur organisation. Elles se battaient, mais ne causaient jamais d'ennui aux innocents. Les citadins se sentaient quand même en sécurité malgré l'ambiance électrifiant qui parcoure la ville. Dans la nuit en fête, une explosion retentit au bord des quais, loin de la civilisation, seule une fumée s'élève vers le ciel.

Je finis ma dernière traction avant de retomber doucement sur le sol. J'attrape ma serviette pour la mettre sur mon cou que je fais craquer avec aisance. Après une longue et ennuyante journée de travail rien de mieux qu'une séance de sport. J'attrape ma bouteille d'eau et mon téléphone. Aucune notification. Tant mieux. Pas de nouvelle, bonne nouvelle ! J'avale goulûment une gorgée d'eau en regardant les informations et manque de m'étouffer en voyant une toute particulière. C'est quoi ce bordel encore ?! J'écrase mon doigt sur l'onglet pour en lire les détailles quand mes sens sont attirés par un bruit de paillettes. Je ne me retourne pas en sachant déjà de qui il s'agit.

Ma meilleure amie, certainement venue me prévenir de la dernière nouvelle que j'ai sous les yeux. Je peux déjà sentir mon sang chauffer dans mes veines.

"Adora ! M'appelle Glimmer essouffler.

C'est quoi cette putain de merde ? Demandais-je froidement.

Ils ont attaqué l'entrepôt et on prit les armes qui étaient dedans, rien d'autre, m'explique mon amie rapidement.

Il y a des morts ?

Aucun mort de ce qu'on m'a rapporté, mais des blesser. Ils n'ont rien pris d'autre Adora, c'était visé !"

Je sers d'un seul coup ma bouteille d'eau faisant jaillir l'eau du récipient en plastique. Il faut que je donne une réponse rapidement, mais qu'est que je peux dire ? On s'est fait avoir en beauté !

"Il n'y a aucune trace, mais c'est forcément elle ! Me crie Glimmer.

Comment elle a su pour c'est putain d'arme ?! Je me retourne vers elle en lui demandant.

Je ne sais pas, mais il faut agir, les lui reprendre ou faire pire !

Je ne vais pas rentrer dans son petit jeu de gamine ! Il est hors de question qu'on joue au jeu du chat et de la souris ça lui ferais trop plaisir, je déclare faisant fonctionner mes méninges."

La nuit est étrangement fraîche, mais mon corps bouillon d'excitation. Mon bras droit devrait arriver avec de bonnes nouvelles, mais pour l'instant, je ne peux qu'attendre imaginant aisément sa tête. Oh oui, sa tête dépitée, en colère d'avoir perdu, encore. La dernière fois, ses hommes ont humilié les miens, il était hors de question que je laisse passer ça et quelle bonne nouvelle on m'apporte ? Mademoiselle cachait des armes pour les vendre à un autre pays ! Cela aurait été plus amusant si c'était de la drogue, mais ces petits bijoux font l'affaire aussi ! Tant que je peux la mettre au pied du mur et l'énerver ça me va.

Mes oreilles sensibles au moindre son, trésaille en entendant une petite frappe à la porte. Je l'invite à entrer déjà impatiente de savoir comment ça c'est passer même si je me doute déjà de la réussite de ce plan.