Chapitre 7

293 26 13
                                    

Mon corps est tout engourdi, mais je sens qu'il se réveille doucement. Je tente de me rappeler ce qu'il s'est passé, mais c'est un véritable brouillard, une mare de boue dont je n'arrive pas à me dépatouiller. Je commence à ouvrir les yeux, mais les referme en un instant à cause de la lumière. Mes yeux papillonnent pour s'acclimater à la luminosité. Une pièce blanche avec un petit bip qui résonne dans mes oreilles, mais c'est plus supportable que la dernière fois. C'était hier pour moi, mais ce n'est peut-être pas le cas.

Je tente de me redresser, mais je sens une chaleur dans ma main. Quand j'observe la personne qui me tiens la main un sourire tendre se dessine sur mon visage. Ma grande blonde dort sur son bras, poser sur le lit en me tenant la main. Malheureusement, mon sourire s'évanouit quand je vois son visage tiré par l'inquiétude. Très certainement pour moi. Je glisse ma main dans ses cheveux, la faisant sursauter et redresser la tête. Son regard bleu azur se pose sur moi laissant un sentiment de soulage dans ses pupilles. Depuis quand elle a une cicatrice à l'œil ?

"Hey Adora, je la salue timidement.

Mon Dieu Catra, tu es enfin réveillé. Comment tu vas ?

Je ne sens pas trop mon corps, mais je pense que c'est normal... On est à l'hôpital ? Je lui demande.

Euh oui et non..."

Je fronce les sourcils suite à sa réponse bancale. Ça se voit qu'elle est mal à l'aise. Une personne toque à la porte avant d'entrée avec délicatesse pensant que je dors toujours. Il s'agit d'un homme brun à bouclette avec une peau basané vêtue d'un simple costume noir laissant son ventre à l'air libre.

"Adora je... Oula, je pense que je vais repasser plus tard, dit-il rapidement.

Bow ! Dit moi que tu as des nouvelles ? Tu l'as trouvé ? Lui demande la blonde en se relevant.

Aucune trace d'elle pour le moment, mais on y travaille, je te le jure. Huntara et son équipe sont sur le coup, et si jamais elle a décider de quitter la ville pour visiter les autres, on a prévenue les autres cheffes comme tu l'as demander, lui explique l'homme.

Je vois, je veux qu'on retourne chaque rue de chaque ville, je me suis bien fait comprendre ?

Oui, tu as un autre ordre à communiquer ?

Si vous la trouvez, vous ne la tuez pas Bow. Tu sais quoi sur la puce ?

Pour le moment impossible de la lui enlever et je ne peux même pas la décrypter ou la pirater."

Stop ! Adora vient de prononcer le mot "tué" ? Et de quelle puce elle parle ? Putain, le mal de crâne revient au galop !

"Adora, c'est quoi ce bordel ? Qu'est qui se passe ? Tu es qui réellement ? Je lui demande.

Oh bah tiens, je ne voulais pas en parler tout de suite vu que tu venais de te réveiller, mais puisque tu abordes le sujet : le jeu du chat et de la souris est fini Catra.

Attend, tu es la folle ?! Je m'écrie en écarquillant les yeux.

C'est comme ça que tu me nommais ? Sérieusement ? Me dit-elle dépiter."

On se tourne toutes les deux en même temps en entendant un petit rire provenir du brun qui tente de cacher son hilarité tant bien que mal. On se regarde à nouveau ne sachant quoi faire ou dire face à cet homme.

"Adora tu es quand même mal placer de critiquer le surnom, tu l'as appeler "le chat", "le chat de merde" et surtout "chatte de gouttière".

Tu es sérieuse ?!

Pour ma défense, j'ignorais que c'était toi, me dit-elle rapidement.

Mais quel argument pourri, dis-je en levant les yeux au ciel, je me suis foutue sur la gueule avec toi ! Oh, putain, ta jambe va bien ?!

Pour le moment, je ne peux pas trop courir ni faire de sport, mais ça va. À vrai dire, tu m'as mis à mal avec tes griffes, mademoiselle "je n'aime pas te faire mal".

J'ignorais que c'était toi !"

On se regarde durement avant de rire. Un rire nerveux et surtout de soulagement. Son camarade s'excusa et sortie de la pièce prétextant qu'il avait encore du travail, me laissant seule avec ma meilleure amie ainsi que mon ennemi juré. Adora soupire avant de s'asseoir au bord de mon lit. Elle glisse sa main derrière mon oreille.

listen to your heart [Catradora]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant