Horizon

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Morte de fatigue, c'est le mot que j'avais répété à tout le monde aujourd'hui, j'avais réussi à me le répète plusieurs fois comme si cela était un souvenir et que j'étais enfin reposé dans mon lit.

Chez moi, en Belgique, entourée de ma famille, rigoler avec eux et oublier cette épuisement constant.

Cette épuisement, je le ressentais toujours pendant ces longues journées de travail, depuis que je suis petite on m'a toujours dédié à ce travail. Alors je me suis vu depuis le début.

Je savais que je ne pouvais pas faire autre chose, rien d'autre ne  m'étais destiné. Les autres métiers qui pouvait alors m'assurer un avenir paisible et stable ne m'intéressait pas.
Échouer n'était pas envisageable, je devais continuer jusqu'à un chemin vers la réussite se dessine.

J'avais forcé ce chemin, pour m'y perdre sans connaître la sortie. C'était bête de ma part de croire que les rêves d'adolescente  était envisageable, peut être que les rêves d'ado devraient rester des rêves d'ado.
On aurait du m'arrêter, me dire que c'était beaucoup trop dangereux, que je risquais ma vie, mais la gloire, la soif d'argent, d'être reconnu, n'arrête personne même moi.
J'aurais peut être préféré de vivre d'une vie banale, de vivre de mes passions sans aucun jugement.
J'aurais préféré échapper au jugement que m'offre la société.
Les clichés affreux se recouvrant sur le jardin de ma propriété.
Ces clichés interdisant l'amour, l'espoir et toute sorte de honnêteté.
On préféra toujours la gentille Bella, la conviviale Bella à la froide et la peu conviviale.
« Bella doit être parfaite »
Il paraît que des millions de petites filles me regardent, il paraît que je suis leur modèle, elles veulent devenir comme moi. Être heureuse comme moi, avoir ma silhouette, mon visage, mon corps.
Elle rêve de ma vie qui semble tellement parfaite et épanouie.

Chère fille ou même garçon, qui croit en ce pur mensonge, écoutait moi rien n'est parfait, j'essayais de paraître parfaite car on me le forcer à l'être, j'ai essayé d'être parfaite pour vous offrir quelque chose que j'aurais voulu offrir à mon ancienne moi.
De l'espoir de la joie à la place de tout ceci, je vous ai offert de la complexité envers vos égard, du dédain, du dégoût de vous même.
La peur de ne pas me ressembler, vous n'avez pas besoin de me ressembler, me ressembler peut être la pire chose qui puisse vous arriver.
Je n'ai fais que suivre, les critères de mes doyennes, je n'ai jamais prétendu être moi même.
Tout ce qui se montre sur moi à la télé, dans les journaux sont faux, je suis fausse.
Rien n'est intéressant sur moi, ma vie est banale et prévisible. Je savais que tout cela allait se passé, que tout mes secrets allaient être dévoilé à la presse au grand jour.