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Le 7 avril 1999
Un mois à peu près après son arrivé j'étais assis en cours de math à écouter les plaintes de M.Deroo, j'adorais les mathématiques, c'était captivant même si avec Monsieur Deroo le processus était un peu lent et interminable. Il mélangeait beaucoup de notion, pour les personnes qui avait déjà du mal avec les mathématiques. La confusion était extrême.
En plus de cela, Il adorait se plaindre et nous rabaisser enfin rabaisser tous les élèves sauf moi.
J'excellai dans cette matière, j'avais presque tout le temps que des vingts. Le professeur n'arrêtait pas de me vénérer devant toute la classe

" Faite tous comme Bella, elle a très bien comprit le cours"
" Allez prendre des cours de soutien chez Bella! Surtout toi Auguste! Tes notes sont de pire en pire. Travaille au lieu de faire le beau"
Je soupirais, je n'avais pas envie qu'Auguste me déteste suite à la remarque du navet qui me servait de prof.
Je soufflais l'air gênée et ne regardais personne dans les yeux. Je ne voulais pas être considéré comme sa chouchoute.
Le sujet changea mais je pouvais toujours sentir les regards envieux de mes camarades.
Je voulais regarder Auguste droit dans les yeux pour lui dire qu'il était tout aussi brillant que moi mais j'avais trop honte, je me sentais rabaissé.
La salle de classe me sentait petite et mal espacée comme si toutes les tables était collée à moi, m'empêchant de pouvoir respiré.

L'air devenait chaud et Irrespirable, mon souffle était presque coupé, les chiffres du tableau me semblait incompréhensible et mal posé.

Je ne savais pas ce qui m'arrivait la tête tournait à toute vitesse. Je sentais mon corps pâlir, mes doigts se rétrécir sur le poids du stresse.

Je tombais alors par le côté droit de la chaise, mon corps s'effondrait sous mon poids qui me paraissait très lourd.
Le sol glaciale m'accueillit d'une vitesse absurdisante, j'étais affalé sur le sol complètement terrorisé, la première fois que cela m'arrivais. Je tremblais de stress et dégoût de moi même. Dans mes souvenirs très vague.

Auguste Cria " Monsieur il faut l'emmener chez l'infirmière"

Auguste s'était proposé pour mettre de l'eau froide sur mon visage pour essayer de me réveiller, j'ouvris les yeux et je me retrouvais nez à nez avec Auguste. Son regard perçant me contempler pour la première fois. J'avais cette impression qu'on était seul dans cette salle.
Il n'y avait plus M.Deroo ni les plus de dix filles en crush sur lui. Juste nous deux.
Cette impression s'estompa lorsque M.Deroo prit la parole.

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