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La porte s'ouvrît sur le bel Auguste,plus beau que jamais et il avait l'air enthousiaste de me revoir. Mon jolie petit sac noir à strass était pendu à sa main droite.
Il marcha d'un pas rapide pour me rejoindre.
-Alors, Bella tu dois rentré chez toi? Tu te sens mieux?
- Oui, je vais mieux mais ma température est très haute.
- Ah, le plus important c'est que tu ne fasses plus de malaise.
-Oui, souris-je
Le calme revenue il me regardait d'un air captivé. Auguste me regardait, je n'étais pas assez belle pour ses yeux verts. C'était gênant, je ne voulais pas qu'il remarque mes défauts, mes cheveux gras par exemple. Pourquoi l'infirmière n'était toujours pas revenue.

Il  se décida enfin à arrêter de me regarder avec insistance et décida de parler.
-Je veux bien que tu m'offres  des cours de  mathématiques Bella.
- Quoi de... dis-je d'un ton hésitant
- Oui comme dit Monsieur Deroo tu es la meilleure et j'ai besoin de cours, si un jours je veux faire de la médecine.
-Je ne sais pas, Auguste. C'est dure d'être une professeur particulière.
-Je te paierai, je veux vraiment être aussi bon que toi me dit-il d'une voix convaincante.
Je soufflai d'un air plus que audible, je voulais faire comprendre à Auguste que je ne pourrais pas rester avec lui, seul, dans une même pièce. IMPOSSIBLE.
Il me regarda d'un air abattu, un air si mignon, que je ne pouvais pas refuser. Je n'avais pas le choix.
- oui, dis- je d'une petite voix
- Comment je n'ai pas entendu Bella? Me dit-il d'un ton moqueur, peux tu répéter!
-OUI
- Super!! Je vais prendre ton numéro alors.
J'étais un peu choqué, Auguste allait avoir mon numéro dans son répertoire téléphonique. C'était un de mes rêves le plus fou. Je lui donnais mon numéro en sachant pertinemment qu'il allait oublié sa proposition.
La porte s'ouvrît l'infirmière insensible revenue trente minutes plus tard, s'était long.
- Bon, les amoureux, il est temps de vous dire au revoir dit elle sans une sonde de  honte, ta mère est là Bella!
Cette phrase me rendit heureuse et toute gênée, elle remarqua qu'il se passait des choses entre moi et lui que je n'étais peut être pas folle.

Auguste ne réagit pas, il était impassible, il n'avait peut être rien à foutre de comment elle nous avait appelé. Il déposa gentiment le sac et me fit un simple au revoir de la main.

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