Chapitre 2

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A la fin de cet hymne au mort, beaucoup s'étaient effondré, et tout ceux qui avaient à présent la parole libérée criaient de tout leur poumon le nom de leur disparu. En me tournant vers mes parents je voyais ma mère essuyait une dernière larme alors que mon père laissait couler sa première. Je sentais très bien que si sa voix n'était pas coupée par sa tristesse, il ordonnerait qu'on rentre au palais sans plus attendre prétextant n'importe quel affaire urgente. Alors je me suis agenouillée, caressant la plaque, avant de chantonnait d'une voix plus ou moins claire.

- A ma sœur, ma moitié que j'ai tant aimé..., à toi qu'a une époque je connaissais comme le bout de mes doigts..., je m'excuse de n'avoir, su te protéger, de t'avoir laisser périr, mais sache qu'aujourd'hui, pour toujours et à jamais...

- Nous t'aimons de tous notre cœur de toute notre force, et nous vaincrons. Vaincrons ceux qui t'on fait du mal à toi comme à toute ses autres victimes. Ma fille, mon rayon de soleil, mon trésor... reprit mon père sans que je ne m'y attende d'une voix brisée.

- Prunelle de mes yeux, morceau de mon cœur, suis la flamme sacrée, celle qui fait vivre notre pays, toute nos contrées. Et va, va sur le chemin de la paix, de l'au-delà repose toi... car aujourd'hui pour toujours et à jamais, pour toujours et à jamais... enchaina ma mère en me regardant.

- Nous t'aimons, d'une force qui dépasse tout entendement et pour toi nous vaincrons..., terminais-je en lâchant une larme sur ce dernier vers.

Après quoi je me suis levée, le regard froid et ai tourner les talons indiquant à mes parents que je les attendais dans la calèche. Une fois à bord de celle-ci je me suis effondrée sur le dossier laissant couler toutes les larmes de mon corps.

- Car aujourd'hui, pour toujours et à jamais, je t'aime, mon frère...

Après une dizaine de minutes, mes parents sont entrés tour à tour, j'avais déjà essuyé mes larmes à leur arriver et me tenait droit le visage dur. Ma mère avait, elle les yeux un peu gonflé et le blanc de ses yeux était devenu rouge à cause de son surplus de larme. Mon père quant à lui fixais l'horizon au travers de la fenêtre tout en ordonnant au cocher de partir. Le chemin me parut incroyablement long, mais une fois arriver, alors que presque tout le personnelle avait pu prendre sa journée. Un garde et une servante nous attendait de pied ferme l'air désorienter. Aucun des deux n'était en tenu. Il s'agissait de Trevor et de Tessa.

Ce jeune couple avait rejoint le palais à mes 16ans, soit pile à la période où j'avais commencé en plus de mes cours à m'occuper de toutes affaires concernant les domestiques. L'un était blond à la peau légèrement bronzée et l'autre avait de long cheveux noir attaché en une queue de cheval. Nous sommes donc descendus, mais avant que nous n'ayons eu le temps de poser la moindre question, le garde prit la parole après s'être rapidement agenouillé une main sur le cœur et la tête baisser.

- Je pris vos majestés impériales de nous excuser de notre présence ici en ce jour sacrée mais il y a urgence.

- C'est-à-dire, demanda mon père posant une main sur les épaules de ma mère.

- Aux portes de l'empire, un étranger..., répondit à sa place la servante dans une révérence.

- Et pas n'importe quelle étranger, ses cheveux bleus indiquant qu'il fait partit du peuple de l'eau. En plus de tous il affirme être le détenteur actuel de la maitrise de l'eau et le prince de ce peuple.

Sur ces mots mon père me jeta un regard à moi puis à ma mère, avant de demander.

- Et que veut-il ?

- Il demande audience avec le prince. Répondit-il en me jetant un rapide coup d'œil. Il dit aussi que c'est pour une raison trop importante qu'il se doit de communiquer dans un face à face.

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