Ma Fille Ma Bataille [A.G]

Chapitre 15

PDV Antoine Griezmann :

-Moi : A partir de maintenant, on va tout faire pour que tu te sentes bien, je ne veux pas te perdre Mia

Elle me souris doucement, je la sert fort contre moi, et dire que j'aurais pu la perdre, qu'elle était capable de se laisser mourir. J'ai peur pour elle, je crains de ne pas assez lui montrer à quel point je l'aime, à quel point j'ai besoin d'elle avec moi.

Qu'est-ce que j'ai fais pour qu'elle en arrive à de telle extrémités ? Comment cette a pu lui traverser l'esprit ? Je ne sais pas, j'ignore ce que je n'ai pas vu, ce que je n'ai pas compris. Heureusement que Damien était là, qu'il l'a vue faire et qu'il ai eu la présence d'esprit de nous prévenir. Je l'aime bien ce gamin. 

-Mia : Papa ? Tu pleures ?

-Moi : J'ai eu peur pour toi, tellement peur

-Mia : Tu sais papa, j'ai vue les messages qu'Erika t'a envoyée, c'est pour ça que je voulais tu retourne avec elle, sans moi

-Moi : Je ne t'abandonnerai jamais pour elle, tu m'entends ? Elle ne nous approchera plus jamais, c'est promis

Elle hoche la tête, je lui fais pleins de bisous sur le visage. Mon portable sonne, c'est Ousmane, je décroche et lui demande pourquoi il m'appelle. Il me demande de descendre, le repas à déjà commencer depuis une bonne demie-heure, le coach a juré de me trancher la tête si je ne venais pas immédiatement.

-Moi : Tu viens avec moi ? 

-Mia : Je vais essayer

-Moi : Tu manges ce que tu veux, tant que ça reste dans ton estomac

-Mia : On y va avant que tu ne fasses trancher la tête, ça serait bête

-Moi : C'est dans Alice au pays des merveilles "qu'on lui coupe la tête !"

Je ris doucement et prends ma petite princesse dans mes bras, je me mets à courir dans les escaliers et passe la porte du réfectoire, je m'excuse pour mon retard et nous nous servons une assiette chacun. Je suis assez fier puisque Mia prends des pâtes en plus grosse quantité que ce midi avec des haricots verts et un yaourt. Ce n'est pas encore un véritable repas, mais c'est un bond en avant. 

-Kylian : 'Toinou, t'avais besoin d'une douche froide pour être autant en retard ?

-Moi : Il y a ma fille ici

-Raphaël : Et mon fils, si on pouvait éviter ça à table

-Didier : Antoine, demain matin tu dois voir le kiné, et tu viendras me voir après

J'acquiesce et avale mon repas en silence, ce que Mia m'a dit m'a un peu secoué, jamais je n'aurais penser entendre ma fille me dire qu'elle voulait se suicider. J'aimerai tant qu'elle se sentes bien, qu'elle soit heureuse, mais ce n'est vraiment pas évident. J'ignore ce que je pourrais faire qui arrangerait les choses.

A la fin du repas, je surveille que Mia reste dans le coin, on ne sait jamais. Mais je suis assez rassuré, elle reste avec Damien dans le salon, jouant au Uno. Hugo s'assoit près de moi, me demandant si nous pouvons parlé.

-Hugo : Tu sais Antoine, je pense que devrais envisager de l'emmener chez un psy, les derniers évènements ont été traumatisant pour elle.

-Moi : Tu as raison, mais je ne le ferais pas si elle n'en a pas envie

-Hugo : Elle m'a racontée ce qu'il se passait à la maison quand tu n'étais pas chez toi, je pense que ça a un lien avec le fait qu'elle refuse de manger...

-Moi : Qu'est-ce qu'elle t'a dit exactement ?

-Hugo : Qu'Erika a été violente avec elle... c'est sans doute un peu à cause de ça qu'elle se renferme beaucoup sur elle-même

-Moi : Je n'étais pas au courant... je, j'ignorais tout ça, je savais qu'elles ne s'entendaient pas toute les deux, mais c'est tout... Pourquoi elle ne m'a rien dit ?

-Hugo : Elle avait sans doute peur, ce n'est pas évident pour elle... Mais tu as fait de ton mieux Antoine, tu es devenu un excellent père pour elle, tu ne dois pas t'en vouloir

-Moi : Elle avait planifiée de se suicider Hugo, je ne suis pas sûr d'être un si bon père que ça...

-Hugo : Vous devriez en parler, ça vous ferais le plus grand bien. Elle t'aime, c'est la seule chose dont je suis sûr

Je lui souris doucement et observe ma petite fille, j'admire sa beauté et son petit sourire. Plus tard, elle fera fureur avec les garçons, je les ferais fuir à coup de pied dans le cul, d'ailleurs qu'il ne s'approche pas de trop près ce Damien. 

-Hugo : Antoine, respire, ça ira mieux

J'hoche la tête et rejoint ma princesse à la fin de sa partie, lui proposant d'aller nous promener un peu, savourant les derniers rayons de soleil. Elle me suit jusque dans le jardin, nous partons d'abord caresser les chevaux puis je lui demande si elle veux jouer un peu au foot. Je lui fait faire des petites passes, histoire de s'amuser un peu, et puis un jour je lui en apprendrais un peu plus sur mon métier. Mia sourit de toute ses dents, du moins celles qu'il lui reste, la petite souris étant passée assez récemment. Partager ce genre de moment ne peux nous faire que le plus grand bien.