Tout le monde a des addictions. Sauf Jonathan, non... pour lui, il sagirait plutôt... disons de penchants malsains...
Jonathan n'était pas un être foncièrement méchant. Il n'avait jamais souhaité faire de mal à son mari. Toute cette histoire nétait qu'une profonde mal entente vis-à-vis de cet engagement impitoyable qu'on appelle le mariage. Un engagement implicite qui allait de soi pour tout le monde, sauf pour Jonathan, quelle société illusoire au règles informes et incohérentes.
La réelle problématique de la vie de Jonathan résidait en réalité dans son impuissance à résister à ses appétences Même au sein dune relation explicitement exclusive, si Jonathan désirait un autre homme il ne pouvait pas s'empêcher de satisfaire ses désirs les plus primaires, ou du moins, il ne trouvait pas l'intérêt de s'en empêcher. Rien dans le monde de Jonathan n'excitait tout son être plus que de violer linviolable et encore plus, s'il était question du plaisir de la luxure. De tous les hommes qui lui était interdit cétait pour le plus grand des démons qu'il voulait s'abandonner et pas un autre. Le péché absolu ou rien. Abandonner son corps au sien, sa peau contre la sienne, les perles de transpiration glissant hardiment sur le corps de l'autre, le tintement divin de leurs gémissement chantant ensemble la plus belle des mélodies, l'accélération de deux coeurs en proie au plaisir malsain de se faire prendre dans la maison de Dieu...
Mais, et Jonathan le savait, toutes les bonnes choses ont une fin. Ainsi, Dieu, dans sa toute puissante impérieuse, anéanti ce cercle de plaisir fiévreux pour garder son plus bel ange auprès de lui. Un ange qui peu à peu devient de plus en plus terne, gris et maussade.
Pour avoir inhibé sa lumière Jonathan ne pardonnerait jamais son mari, il aurait même préféré être déchu, quitté, comme Lucifer le porteur de lumière qui lui au moins loin avait pu renaitre de ces cendres et faire luire sa lumière davantage encore.