Confession XIV les complaintes d'un Icare

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Jonathan avait toujours aimé le luxe. Petit on disait souvent de lui quil était « précieux » et non pas pour la rareté de sa personne mais davantage pour faire référence au mouvement littéraire du XVII ème siècle qui avait vu naitre la préciosité.

Ainsi Jonathan eu pour maxime : si je le veux je laurais. Rien ne lui résistait dans la vie, quel que soit le moyen mis en place quand il voulait quelque chose il savait et réussissait, sans moindres difficulté, à lobtenir et cela rapidement. Tout du moins, sa vie avait fonctionné ainsi un temps, jusquà ce quun jour, tel Icare il se mit à voler trop prêts du soleil, précipitant ainsi une vertigineuse chute.

Lui qui avait eu pour habitude de conquérir la moindre de ses envies, le moindre de ses désirs se retrouvait maintenant réduit au silence par la voix dautrui et ne savait que faire hormis baisser la tête et obéir

Sa vie entière fu ravagée par cet évènement il nécrivit plus après cela. Lui qui était un tel virtuose un tel poète le fils dApollon en personne à en croire la presse. Lui-même il nécrivait plus. Il navait pas réussi à mettre le point final ; à aucune de ses mélodies. Il était devenu un autre sans savoir un autre quoi.

Quelquun, lavait brisé.

JonathanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant