Heure de colle

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// joyeuse veille de Noël !//

— Ainsi, lorsque vous avez besoin de feuilles ou de branches d'un arbre dans lequel vivent des Botrucs, il est sage d'emporter des cloportes pour les distraire ou les calmer. Ils ne paraissent peut-être pas très dangereux, mais quand on les met en colère, ils essayent d'arracher les yeux des humains avec leurs doigts qui sont très pointus, comme vous pouvez le constater. Croyez-moi, il n'est pas du tout conseillé d'en laisser un s'approcher de votre œil. Bien, alors, maintenant, vous allez tous prendre quelques cloportes et un Botruc – il y en a à peu près un pour trois élèves – afin de l'étudier de plus près. Je veux que, d'ici à la fin du cours, chacun de vous me fasse un dessin de la créature en indiquant très précisément toutes les parties du corps.

Les cours de soin au créatures magique étaient assez étonnant sans hagrid mais le garde-chasse me manquait énormément. Je n'avais pas envie de faire ce cour en sachant ce qui m'attendait après.

Les élèves se resserrèrent autour de la table je me mit a l'écart.

— Où est Hagrid ? Demanda harry pendant que les autres choisissaient leurs Botrucs.

— Ça ne vous regarde pas, répondit le professeur Gobe-Planche d'un ton impérieux.

Elle avait eu la même attitude l'année précédente. Un grand sourire sur son visage pointu,
— Peut-être, fit draco à voix basse pour que seul Harry puisse l'entendre malheureusement je n'étais pas loin, que ce gros idiot a été gravement blessé.

— Et peut-être que toi aussi, ça va t'arriver si tu ne la fermes pas, répliqua Harry du coin des lèvres.

— Peut-être qu'il s'est frotté à quelque chose de trop grand pour lui, si tu vois ce que je veux dire enfin, plus que ce que ton oeil a eut. Comment tu t'es fait ça ? T'as essayé de jouer au quidditch ?

Malefoy s'éloigna en adressant par-dessus son épaule un autre sourire narquois a harry et je leva les yeux au ciel.

Personne ne fut étonné d'entendre le professeur Chourave commencer la classe par un discours sur l'importance des BUSE. J'aurait bien voulu que les professeurs abandonnent cette manie. Je commençait à éprouver un sentiment d'anxiété qui contractait l'estomac chaque fois que je repensait à tous les devoirs que j'avait à faire.

Un sentiment qui empira considérablement quand, à la fin de la classe, un nouveau devoir vint s'ajouter à la liste. Fatiguée et sentant fortement la bouse de dragon – l'engrais préféré du professeur Chourave –, la troupe des Gryffondor rentra au château.

Personne n'avait très envie de parler. La journée, cette fois encore, avait été longue.
Harry mourait de faim et comme notre première retenue avec Ombrage devait avoir lieu à cinq heures, il décida d'aller dîner directement, sans prendre le temps de rapporter son sac à la tour de Gryffondor. Il pourrait ainsi avaler quelque chose avant d'affronter ce qu'elle lui avait préparé. Mais à peine avait-il atteint l'entrée en me traînant sans ma permission là bas dans la Grande Salle qu'une voix tonitruante et courroucée hurla :

— Ohé, Potter !

— Qu'est-ce qu'il y a encore ? marmonna-t-il d'un air las tandis qu'Angelina, qui semblait d'une humeur de dogue, surgissait devant lui.

— Je vais te le dire, moi, ce qu'il y a encore, répliqua-t-elle en lui enfonçant l'index dans la poitrine. Comment se fait-il que tu te sois arrangé pour avoir une retenue vendredi à cinq heures ?

— Quoi ? dit Harry. Pourquoi... Ah oui, les essais pour le nouveau gardien !

— Ah tiens, il s'en souvient, maintenant ! gronda Angelina. J'avais dit que je voulais l'équipe au complet le jour des essais pour chercher quelqu'un avec qui tout le monde puisse s'entendre. Je t'ai prévenu que j'avais réservé le terrain de Quidditch spécialement pour ça. Et voilà que tu décides de ne pas venir !

Destin différent : la salle sur demande Où les histoires vivent. Découvrez maintenant