Cauchemar

139 5 0
                                    

Je me suis fait réveiller en pleine nuit quand la porte de l'internat c'est ouvert sur le professeures mcgonnagal qui venait me chercher avec un aire horrifié.

- miss potter . Levez vous.

Je sursaute et tombe de mon lit

- hein quoi?Kékipasse?

- levez vous immédiatement.

Je me suis donc relevé et les suivit jusqu'au bureau de dumbledor. Ou j'ai trouvé harry en train de parler.

- Harry? Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Elena asseyez-vous. Je m'installe sur le seule siège vide à côté de ron que je n'avais même pas vu
-

La pièce était plongée dans la pénombre. Les étranges instruments d'argent avaient cessé de bourdonner et d'émettre des volutes de fumée. Ils restaient à présent silencieux et immobiles. Les portraits des anciens directeurs et directrices de Poudlard qui s'alignaient le long des murs somnolaient dans leurs cadres. Derrière la porte, un magnifique oiseau rouge et or, de la taille d'un cygne, dormait sur son perchoir, la tête sous l'aile.

Dumbledore était assis derrière son bureau, dans un fauteuil à dossier haut. Il se pencha en avant, dans la flaque de lumière diffusée par les chandelles qui éclairaient les papiers posés devant lui. Il portait une robe de chambre pourpre et or, aux broderies somptueuses, par-dessus une chemise de nuit d'un blanc de neige, mais semblait parfaitement éveillé, ses yeux perçants, d'une couleur bleu clair, fixant le professeur McGonagall d'un regard intense.

— Si vous êtes ici miss , c'est parce que votre frère a fait un ... cauchemar.

— Ce n'était pas un cauchemar, l'interrompit Harry.

Le professeur McGonagall se tourna vers lui en fronçant légèrement les sourcils.

— Très bien, Potter, dans ce cas, racontez-le vous-même au directeur.

— Je... Voilà, je dormais, c'est vrai..., commença Harry.

Malgré sa terreur et l'énergie désespérée avec laquelle il voulait faire comprendre ce qui s'était passé,

— Mais ce n'était pas un rêve ordinaire... poursuivit-il. C'était réel... J'ai vu ce qui arrivait... (Il respira profondément.) Le père de Ron, Mr Weasley, a été attaqué par un serpent géant.

L'écho de ses paroles sembla résonner dans la pièce après qu'il les eut prononcées et elles parurent soudain un peu ridicules, comiques même. Il y eut un silence pendant lequel Dumbledore se laissa aller contre le dossier de son fauteuil en contemplant le plafond d'un air méditatif. Ron, pâle et choqué, observa tour à tour Harry et Dumbledore.

— Comment avez-vous vu cela ? demanda Dumbledore à voix basse, toujours sans regarder Harry.

— Je ne sais pas, répondit celui-ci avec une certaine colère. Qu'est-ce que ça peut faire ? Dans ma tête, j'imagine...

— Vous m'avez mal compris, déclara Dumbledore d'un ton toujours aussi calme. Je voulais dire... Vous souvenez-vous de... heu... l'endroit où vous vous trouviez lorsque l'attaque s'est produite ? Étiez-vous à côté de la victime, ou observiez-vous la scène du dessus ?

La question était tellement étrange que Harry regarda Dumbledore bouche bée.

— J'étais le serpent, répondit-il. J'ai tout vu par l'œil du serpent.

Pendant un certain temps, personne ne prononça plus un mot, puis Dumbledore, le regard à présent tourné vers Ron, qui était toujours aussi pâle, demanda d'une tout autre voix, plus tranchante :

Destin différent : la salle sur demande Où les histoires vivent. Découvrez maintenant