Magicobus

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Il apparût que Kreattur s'était caché dans le grenier. Sirius raconta qu'il l'avait trouvé là-haut, couvert de poussière, à la recherche d'autres reliques de la famille Black à cacher dans son réduit. Sirius se contenta de cette explication

maintenant que Noël était terminé. À mesure que la date de leur retour à Poudlard approchait, sirius devenait de plus en plus enclin à ce que Mrs Weasley appelait des « crises de grognerie » pendant lesquelles il devenait taciturne et grincheux et se retirait souvent pendant plusieurs heures d'affilée dans la chambre de Buck. Sa morosité imprégnait toute la maison, suintant sous les portes comme un gaz nocif qui finissait par contaminer tout le monde.

Harry et moi ne voulions pas laisser une nouvelle fois Sirius en la seule compagnie de Kreattur. En fait, pour la première fois de notre vie, nous n'avions aucune hâte de rentrer à Poudlard. Retourner à l'école signifiait subir à nouveau la tyrannie de Dolores Ombrage qui s'était sûrement arrangée pour faire passer une douzaine de nouveaux décrets en notre absence. Harry ne pouvait plus espérer jouer au Quidditch maintenant qu'il avait été exclu, il y avait tout à parier que le fardeau des devoirs s'alourdirait à mesure qu'approcheraient les examens et Dumbledore restait aussi distant que d'habitude. S'il n'y avait pas eu l'A.D., Harry aurait peut-être supplié Sirius de l'autoriser à abandonner Poudlard pour rester square Grimmaurd. Moi il me reste mon poste de mascotte. Et mes ami.

Enfin, le tout dernier jour des vacances, il se passa quelque chose qui remplit Harry d'une véritable terreur à l'idée de retourner à l'école.
— Harry, mon chéri, dit Mrs Weasley en passant la tête par la porte entrebâillée de la chambre.
Ron et Harry jouaient aux échecs, version sorcier, sous l'œil d'Hermione, Ginny. Pattenrond et moi même

— Pourrais-tu descendre dans la cuisine ? Le professeur Rogue voudrait te parler.

Harry n'enregistra pas tout de suite ce qu'elle avait dit. L'une de ses tours était engagée dans un violent combat avec un pion de Ron et il l'encourageait avec enthousiasme à attaquer :
— Vas-y, écrase-le... Écrase-le, je te dis, ce n'est qu'un pion, espèce d'idiote. Excusez-moi, Mrs Weasley, vous m'avez dit quelque chose ?

— Le professeur Rogue, mon chéri. Dans la cuisine. Il a quelque chose à te dire.

Harry resta muet d'horreur, la mâchoire pendante. Il regarda successivement Ron, Hermione et Ginny qui étaient eux aussi bouche bée. Pattenrond, qu'Hermione avait eu du mal à retenir au cours du dernier quart d'heure, en profita pour sauter joyeusement sur l'échiquier et faire fuir les pièces qui coururent se mettre à l'abri en poussant des hurlements aigus.

— Rogue ? dit Harry, l'air interdit.

— Le professeur Rogue, mon chéri, répondit Mrs Weasley sur un ton de reproche. Viens vite, il a dit qu'il ne pouvait pas attendre très longtemps.

— Qu'est-ce qu'il te veut ? s'étonna Ron, déconcerté, tandis que Mrs Weasley refermait la porte. Tu n'as pourtant rien fait ?

— Non ! s'indigna Harry, en se triturant les méninges pour chercher une raison qui aurait pu inciter Rogue à le poursuivre jusqu'au square Grimmaurd.

Peut-être que son dernier devoir lui avait valu un T comme « troll » ?

- bonne chance boulet.

- Elena tu y es convié aussi. Fit madame weasley

Ron se mît à rire

Une ou deux minutes plus tard, harry poussa la porte de la cuisine et on vit Sirius et Rogue, assis à la table, lançant tous deux des regards noirs dans des directions opposées. Il régnait un silence lourd d'hostilité réciproque. Une lettre était posée devant Sirius.

Destin différent : la salle sur demande Où les histoires vivent. Découvrez maintenant