L'arme de dumbledor

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Elle prit Harry par le poignet et l'entraîna dans un recoin où la tête repoussante d'un sorcier médiéval, sculptée dans la pierre et posée sur une colonne, marmonnait des paroles incompréhensibles.

— Tu... Tu es sûr que ça va, Harry ? Tu es toujours très pâle.

— Je vais très bien, répliqua-t-il sèchement en sortant de son sac la cape d'invisibilité.

En fait, sa cicatrice lui faisait mal mais pas à un point aussi important que d'habitude. J'aurais voulut lui soulager de sa douleur..

— Voilà, dit-il.

Il étendit la cape sur nous et on resta immobiles, l'oreille aux aguets, sans se laisser distraire par les marmonnements en latin du buste de pierre.

— On ne peut pas passer par là ! criait Ginny à la foule des élèves. Désolée, il faut passer par l'escalier tournant, quelqu'un a répandu du Gaz Étrangleur dans le couloir.

Ils entendirent des protestations.

— Je ne vois pas de gaz, ici, dit une voix grincheuse.

— C'est parce qu'il est incolore, répondit Ginny d'un ton exaspéré qui semblait tout à fait convaincant. Mais si tu veux passer quand même, vas-y, on montrera ton corps au prochain imbécile qui refusera de nous croire.
Peu à peu, il y eut de moins en moins de monde. La nouvelle de la présence du Gaz Étrangleur s'était largement diffusée et plus personne n'empruntait le couloir. Lorsque les alentours furent complètement dégagés, Hermione chuchota à l'oreille de Harry :

— Je crois qu'on ne peut pas espérer mieux. Viens, on y va.

On s'avança recouverts par la cape d'invisibilité. Luna nous tournait le dos, à l'autre bout du couloir et, lorsquon passa devant Ginny, Hermione murmura :

— Bravo... N'oublie pas le signal.

— C'est quoi, le signal ? marmonna Harry alors qu'ils approchaient de la porte d'Ombrage.

— Si l'une d'elles voit Ombrage revenir, elle devra chanter très fort Weasley est notre roi.

Harry inséra la lame du couteau de Sirius dans l'interstice entre la porte et le mur. La serrure s'ouvrit avec un déclic et ils pénétrèrent dans le bureau.

Les chatons aux couleurs criardes se chauffaient au soleil qui baignait leurs assiettes mais, pour le reste, le bureau était aussi vide et paisible que la dernière fois. Hermione poussa un soupir de soulagement.

— J'avais peur qu'elle ait installé de nouveaux systèmes de sécurité après le deuxième Niffleur.

Ils ôtèrent la cape. Hermione se précipita vers la fenêtre, sa baguette magique à la main, et surveilla le parc en prenant soin de rester hors de vue. Harry se rua sur la cheminée, prit la boîte de poudre de Cheminette et en jeta une pincée dans l'âtre. Des flammes d'émeraude jaillirent aussitôt. Il s'agenouilla, plongea la tête dans le feu puis s'écria :

— 12, square Grimmaurd !

Je resta là à surveiller avec hermione.

— Sirius ? cria-t-il. Sirius, tu es là ?

On pouvait entendre ce que disait harry mais pas si il avait un interlocuteur.

— Qui est là ? s'exclama-t-il en se demandant si ce n'était pas simplement une souris.

— Où est Sirius ? demanda Harry d'un ton pressant. L'elfe de maison laissa échapper un petit rire sifflant.

— Où est-il allé ? Où est-il allé, Kreattur ? Celui-ci se contenta d'émettre un petit rire aigu.

Destin différent : la salle sur demande Où les histoires vivent. Découvrez maintenant