Les buse

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Le lendemain, au petit déjeuner, les cinquième année ne parlèrent pas davantage. Parvati murmurait des formules magiques devant sa salière agitée de soubresauts. Hermione relisait Réussir ses sortilèges si vite que ses yeux paraissaient flous. Neville, lui, ne cessait de faire tomber sa fourchette et son couteau et de renverser la marmelade.

À la fin du petit déjeuner, les cinquième et les septième année se rassemblèrent dans le hall d'entrée tandis que les autres élèves se rendaient à leurs cours. Puis, à neuf heures et demie, ils furent appelés classe par classe pour revenir dans la Grande Salle qui avait été réaménagée exactement comme chaque année pour l'événement. Les quatre grandes tables avaient disparu, remplacées par des tables individuelles alignées côte à côte. À l'autre bout de la salle, le professeur McGonagall faisait face aux élèves. Lorsque tout le monde se fut assis et que le silence revint, elle annonça :

— Vous pouvez commencer.

Elle se tourna alors vers un énorme sablier posé à côté d'elle sur un bureau où s'étalaient également des plumes, des encriers et des rouleaux de parchemin de secours.

Le cœur battant, je lut la première question : « a) Donnez la formule et b) décrivez le mouvement de baguette magique permettant de faire voler un objet. »

J'eut le souvenir fugitif d'une massue qui s'élevait très haut dans les airs et retombait avec un craquement sinistre sur le crâne épais d'un troll... Esquissant un sourire, je me pencha sur mon parchemin et commença à écrire.

— Ce n'était pas trop difficile, hein ? demanda Hermione deux heures plus tard, dans le hall d'entrée.

L'air anxieux, elle serrait toujours son questionnaire contre elle.

— Je me demande si j'ai dit tout ce que je savais sur les charmes de Réjouissance. Il ne me restait plus assez de temps. Vous avez parlé de l'antisort contre les hoquets ? Je ne savais pas s'il fallait le mettre, peut-être que ça faisait trop... Et à la question vingt-trois...

— Hermione, l'interrompit Ron d'un air grave, ne recommence pas... On ne va pas refaire chaque examen après coup, c'est déjà assez pénible de le passer une seule fois.

Les cinquième année déjeunèrent avec les autres élèves (les quatre grandes tables avaient été remises en place à midi) puis se rendirent dans la petite pièce adjacente à la Grande Salle où ils attendirent de passer leur épreuve pratique. Tandis que de petits groupes étaient appelés par ordre alphabétique, ceux qui restaient derrière marmonnaient des incantations et s'exerçaient à des mouvements de baguette en se donnant parfois des coups involontaires dans l'œil ou dans le dos.

On appela le nom d'Hermione. Tremblante, elle sortit en compagnie d'Anthony Goldstein, Gregory Goyle et Daphné Greengrass. Les élèves qui avaient déjà passé leur épreuve ne revenaient pas dans la pièce. Les membres de la bande n'eurent donc aucune idée de la façon dont Hermione s'en était tirée.

— Elle a sûrement réussi, souviens-toi, elle a obtenu cent vingt pour cent de bonnes réponses à l'un des tests de sortilèges qu'on lui a fait passer, dit Ron.

Dix minutes plus tard, Flitwick appela :

— Parkinson, Pansy – Patil, Padma – Patil, Parvati – Potter, Harry. Potter, Elena

— Bonne chance, dit Ron à voix basse.

- a plus ronron. Ditje en lui ébouriffant la tête.

Harry se rendit dans la Grande Salle en serrant si fort sa baguette magique que sa main tremblait.

— Le professeur Tofty est libre, Potter, couina le professeur Flitwick qui se tenait près de la porte.

Il me montra le plus vieux et le plus chauve des examinateurs. Il était assis à une petite table, dans le coin opposé, non loin du professeur Marchebank qui était en train d'interroger Draco et juste à côté il y avait mon frère.

Destin différent : la salle sur demande Où les histoires vivent. Découvrez maintenant