Je dois être forte

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Mes yeux s'ouvrirent tous seuls, je n'étais plus du tout fatiguée. Il faisait nuit noire. Quelle heure était-il ? Je tournais ma tête vers le chevet et constatais en même temps de l'heure tardive, que Kakucho s'était endormi par terre. Même pas sur le canapé ? Mais pourquoi ? J'avais peur de le réveiller mais je ne voulais pas le laisser là. D'ailleurs, il était 1h du matin. C'était calme. Pas un bruit. Je n'arrivais pas à me rendormir non plus. Je m'étais donc levée pour pouvoir, déjà m'habiller, puis me diriger vers le couloir. J'avais tellement envie d'entrer dans les chambres de tous le monde pour les découvrir mais ce n'était pas très approprié. Je soupirais alors à cette triste conclusion. Je sortais alors du bâtiment pour aller à la salle coller à notre tour. Je voulais épater Kakucho ! Il allait sûrement me demander de me lever tôt pour pouvoir m'entraîner. Jusqu'à 5h je m'étais entraînée à mon rythme sur les machines et sur le tapis, la musculation que je connaissais déjà. À la fin, je pouvais à peine me relever. J'avais charbonné. J'entendais un truc un peu plus loin. Je m'avançais vers la source sonore. C'était un groupe de mec.

Homme¹: Bon. À cette heure-là beaucoup de personne dorme. Je fais sauter les lieux?

Homme²: Azy, azy, on est trop chaud. Ils vont faire quoi après

Homme³: Les mecs, je ne suis pas sûr de l'idée là. C'est des malades!!

Homme: Si le parrain crève, c'est pas grave. Avec ses sbires, je suis sûr qu'ils en ont marres.

Mon dieu mais quel insouciance ! Bien-sûr que c'était dangereux. Même si leur plan se conduisait à bien, il y avait des alliances qu'ils les vengeraient.
Je devais faire quelque chose mais quoi?

Homme²: Je propose qu'on entoure tout le bâtiment d'explosifs. Après ça, on appuiera sur le bouton pour tout faire sauter avant de partir en courant.

Les caméras, les caméras... Même s'ils s'enfuyaient, ils se feraient attraper. Personne est aussi stupide ! Il faut un label c'est pas possible... Je ne voulais pas que ça saute. Je ne voulais pas qu'ils meurent. Je pris un gun mais je ne savais pas viser... Ils coururent de partout pour encercler l'immeuble. Ils se regroupèrent pour avoir la télécommande des explosifs et appuyer.
Je faisais alors comme dans les films d'action. Je jettais quelque chose dans un coin. Deux se retournèrent.

Homme²: On s'en fou les gars. S'il y a quelqu'un il va sauter avec le bat'

C'était celui qui n'avait pas bouger qui avait parlé. Je dirigeais mon arme vers cet homme pour pouvoir le viser. Je voulais qu'il crève. Il va crever. En plus, je venais de me réveiller, il faisait sombre. Les émotions étaient plus intenses la nuit. Les miennes y compris. Je devais faire abstraction de tout autour de moi en suivant simplement ma cible qui restait immobile.

Homme²: Ok alors, 3...

Je tirais. Je l'avais raté mais j'y étais presque.

Homme¹: Putain! Mec! On nous vise.

Homme²: Ta gueule. 2...

Je visais encore une balle mais elle ne lui coupa qu'une mèche.

Homme³: Oh putain mais mec!

Je serrais les dents et tirait une dernière balle à la seconde de l'autre. Je l'avais encore raté mais le fil de l'explosif avait été transpercé. Je tirais ensuite en rafale, énervée de mes mauvais tire. Il y a bien une qui va la toucher !!
J'étais vive alors les recharge que je faisait étaient déjà près à la seconde de chaque tire. J'avais touché deux des mecs qui poussait un cri. Il en restait plus qu'un.

Le Démon de la NuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant