Un, deux, trois, c'est toi qui mourra!

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Je me mis dans une posture de sorte à garder une parfaite mobilité tout en regardant, à travers le viseur, le visage de Mikey qui était en train de parler à Takeomi. Il devait être pile au milieu de ce que je voyais pour une meilleure portée.

- À trois ! Un... Deux...

J'inspirais en appuyant sur le déclencheur lentement.

- Trois !

Je souriais fière de moi.

- J'ai réussi !! En plus, c'est une super belle prise, t'as vu Sanzu ?

Sanzu : Ouais ouais...

Il se foutait royalement de ce que je faisais.

- Je ne savais pas qu'il y avait autant de similitude avec une arme à feu et un appareil photo ! Tu veux essayer ?

Sanzu : Je ne te l'ai pas rapporté pour que tu me casses la tête avec.

- Merci beaucoup !!

Je sautillais de joie de partout.

Sanzu : La prochaine fois, enlèves le flash, ça nique les yeux !

Ran : C'est quoi ? Oh wow, on sent que le Mikey est content sur cette photo avec son regard.

Ran avait sa tête au-dessus de mon épaule. Il était accompagné de son frère qui était occupé à parler avec Kakucho.

Sanzu : Tu ne vois pas que ce n'est qu'un simple appareil photo instantané ?

Ran : C'est vieux ce truc.

- Un peu comme toi !

Il souriait en ayant une petite veine de colère qui ressortait sur son front.

Ran : Si j'étais si vieux, j'aurais des rides ! J'ai une peau parfaitement lisse, je te signale.

- C'est vrai, tu devrais un jour remercier les nombreux shoots que tu t'es injecté au botox !
En plus, tu n'utilises pas n'importe quelle seringue~

Sanzu : C'est toi qui m'a volé ma seringue !?

Je sifflotais innocemment en levant les yeux au ciel.

- Bon bah, je te laisse Ran huh !

Ran commençait à essayer de s'expliquer toujours le sourire peu serin aux lèvres. Je pouvais presque imaginer une goutte de sueur à son front tellement la situation s'y apprétait à merveille. Je rejoignais Mikey.

- Re-bonjour, Boss ! Nous allons finir la soirée dans un bar avec d'autres personnes de ce que j'ai compris, c'est ça ?

Mikey : Oui.

J'étais débordante d'énergie. La nuit, les émotions étaient généralement décuplées mais pour moi, c'était le moment d'euphorie ou de dépression selon comment les évènements défilaient.

- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée si vous voulez mon avis.

Mikey : De toute façon, tu veilleras sur moi, pas vrai ?

- Évidemment ! Quelle question saugrenue.

J'ajoutais un ton ironique à ma phrase pour gentiment le taquiner mais il ne semblait pas y faire attention.
Sanzu eut un coup de file durant sa dispute. Personne ne parlait lorsqu'il décrochait, on le regardait tous.

Sanzu : Hm ? ... Tu te fous de ma gueule!... Sérieusement !?... Tss.

Il raccrochait ensuite avant de s'avancer vers le Boss.

Le Démon de la NuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant