13. (Chanez × Sungyu- Infinite)

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Resquest par: Chocoolat

J'espère que tu vas aimer!

PDV CHANEZ

Je t'ai vu ce jour. Un jour comme les autres, mais qui avait changé ma vie une fois pour toutes. Qui aurait pensé, que ça t'arriverait à toi, mon amour. Je ne te connaissais pas, mais, pourtant, je m'inquiétais pour toi, j'étais prête à tout pour toi. Chaque jour, depuis ce matin, lorsque je t'aperçu, parmi tes amis, souriant, mon cœur n'arrêtait de s'emballer chaque fois que je te voyais passer, comme un pincement chaque fois que nos yeux se rencontraient. On allait à la même école, mais tu étais une année plus jeune que moi. Je t'observait de loin, faisant tout mon possible que tu t'en aperçoive pas, de peur de te mettre mal à l'aise, de t'effrayer. C'est drôle, parce que, au début, je te trouvais seulement beau, je n'éprouvais aucun sentiment pour toi. Je t'admirais en quelque sorte. Je ne savais pas que je m'attacherai à toi tellement, jusqu'en arriver à aimer un inconnu. Peur-être que c'était le destin, ou peut-être était ce la peine dont j'éprouvais au moment, l'énorme découragement ou même, le besoin d'être réconfortée, le besoin d'être aimée. Pas un amour amical ou encore familial. Plus que ça. J'avais besoin du vrai amour. Pourtant, j'étais sûre que tu n'allais jamais me remarquer. Premièrement, car je n'étais pas assez jolie. Il y avait plein de filles dans ta classe qui étaient beaucoup plus belles que moi, qui te méritaient plus que moi. Deuxièmement, mon poids. Même si mes amies me disaient que je n'étais pas grosse, que j'étais bien comment j'étais et que j'étais belle, moi, je n'étais pas du même avis. Je ne me sentais pas bien dans mon corps, mais je n'arrivais pas à perdre ce poids de trop. J'avais essayé de manger moins. Échoué. J'avais essayé de ne pas manger au midi. Je n'ai pas pu résister et j'avais recommencé à manger. J'avais essayé de faire du jogging tous les soirs. Ça n'a servi à rien et je me fatiguais trop. J'avais essayé plein d'autres diètes et exercices, mais à chaque fois, j'étais trop fatiguée par tout ça. J'en pouvais plus. J'étais désespérée. Toutes mes amies étaient si belles, leur visage ainsi que leur corps, que je me sentais comme une intruse parmi elles. J'ai essayé de oublier ce problème, de me dire que j'étais bien comment j'étais, mais chaque fois que je me voyais dans un miroir, cette tristesse, ce désespoir revenait. J'étais à la limite dépressive. Mais , ce n'était pas la seule raison. La deuxième, c'était toi. J'essayais tout pour que tu me remarques. Après un certain temps, j'avais décidé de t'oublier, parce que je savais que ça n'allait me mener nul part et que je n'avais tout simplement pas de chances avec toi. Je le sentais.Tu pense que j'ai réussi? Non, sûrement pas. J'avais aussi essayé de t'oublier parce que je m'étais même chicanée avec ma meilleure amie parce que j'étais trop obsédée par toi. Depuis, j'avais essayé de t'éviter, d'éviter d'aller dans les endroits où tu étais souvent, contrairement à ce que je faisais d'habitude. C'est aussi à cause de ça que j'avais essayé d'arrêter de t'aimer. Je dérangeais trop ma meilleure amie parce que je voulais qu'on soit le plus souvent possible où tu étais, pour que tu me remarques et pour que je puisse te voir, t'observer. Je parlais tout le temps de toi, un peu trop même. Et je sentais que ça l'embêtait trop, même si elle me disait que ce n'est pas vrai. Et pas seulement elle, mais mes autres amies aussi, ça devait être énervant pour elles. Je voyais qu'elles étaient fatiguées par mon obsession. Mais le fait de t'éviter a empiré les choses. Après une semaine, j'en pouvais plus. Je devais te voir. Et c'est là que ce sentiment avait grandi. Que je te désirais encore plus qu'avant. Tes lèvres, seulement te voir parler et sourire me donnais cette envie irrésistible de te serrer contre moi et t'embrasser, pour ne plus jamais te lâcher. Mais, je ne pouvais pas, je n'avais pas le droit. Au début, quand j'avais dit à mes amies que j'ai des sentiments pour toi, elles me disaient que c'est pas bien, que tu étais plus jeune que moi. Mais, l'âge n'est rien. J'étais tellement sûre de moi, que tout allait marcher. Sauf qu'avec le temps, je me décourageais peu à peu et c'était mes amies qui commençaient à m'encourager de plus en plus. C'était aussi un peu ma faute. J'aurais dû aller te parler. À vrai dire, je ne connaissais même pas ton nom, juste dans quelle classe tu étais. Vers le mois de mai, la fin de l'année approchait à grands pas, j'avais remarqué que tu me jetait des coups d'œil rapides, parfois plus longs. Il y avait un peu d'espoir qui était revenu en moi, mais, pour ne pas me faire trop d'illusions et trop d'idées, je me disais que ce n'était pas moi que tu regardais, que c'était impossible que tu t'intéresse à moi, je n'avais rien d'attirant. Il y avait même quelques moments où j'avais senti comme si tu allais venir me parler, mais ce n'était pas le cas. Et ce, jusqu'à la sortie de fin d'année, lorsque on pouvait soit partir au parc aquatique soit au parc d'attraction. Ce qui était bien, était que toute l'école pouvait venir. Bien sûr, j'avais choisi le parc d'attractions avec mes amies puisque j'aimais tous ces manèges extrêmes, j'aimais ce sentiment de peur qu'on ressent lorsque on a l'impression de tomber. Et, lorsque on s'était ramassés devant l'école, tous ceux qui allaient à cette sortie, ce matin et que je ne t'avais pas vu mais seulement tes amis, j'ai senti une tristesse immense m'envahir. J'avais essayé de ne pas la montrer, pour ne pas inquiéter mes amies et pour pouvoir mieux profiter de cette magnifique journée qui s'offrait à moi, qui déjà ma mère a dû supplier mon père pour me laisser aller. Donc, c'était pas question que je gâche ma journée à cause de ça. Sauf que, je m'attendais pas à te voir, une fois qu'on était arrivé au parc d'attraction et attendait qu'il s'ouvre. Lorsque ma meilleure amie me dit que tu étais là et que je t'avais vu, j'étais tout de suite devenue beaucoup plus heureuse. C'était drôle comment tu pouvais jouer avec mon humeur. Nous étions enfin entrés et chacun parti aux manèges qu'il souhaitait. Jusqu'au moment où j'étais allée avec ma meilleure amie attendre dans la file d'un manège et que tu était venu avec tes amis, attendre dans cette même file interminable. Tu parlais avec tes amis, tu riais, tu paraissais si heureux. Je te regardais parfois, mais je ne m'attendais pas à te surprendre me regarder à presque chaque fois. Même chose pour toi. Et ce , jusqu'au moment où je parlais avec mon amie de puis un bon 10 minutes, 10 minutes que je ne t'avais plus regardé et que je m'étais enfin décidée de voir ce que tu faisais. Je tournais légèrement ma tête, puisque j'étais de côté à toi, mais je retournais ma tête presque tout de suite. Pourquoi? Parce que tu étais en train de me regarder intensément depuis quelque temps et puisque tu étais trop captivé à m'observer, tu n'avais pas remarqué que j'allais tourner ma tête et par ça, tu m'avais redonné l'espoir que j'avais perdu depuis si longtemps. C'est là que je compris que tu m'avais remarqué, et ce depuis quelques temps. Les signes étaient là depuis longtemps, j'avais juste choisi de les ignorer parce que j'étais trop concentrée sur mon désespoir. Tu m'avais fait peur à ce moment parce que je m'attendais pas à ça, mais en même temps, j'étais heureuse que tous mes efforts de me faire remarquer n'étaient pas en vain. Après avoir monté dans le manège, je ne t'avais plus revu de toute la journée. Sauf, quand j'avais vu que tu allais dans la file d'un autre manège et que ma meilleure amie et moi étions parties après toi. J'ai pensé que c'était la chance qui m'avait permis d'être tout juste derrière toi et tes amis dans la file. Mais, était ce le destin? Tu riais avec tes amis, un sourire magnifique ornant ton visage. Tu étais si beau, ton sourire si rayonnant. Et lorsque tu prenais des photos avec tes amis, tu étais juste trop mignon(NDA: désolé de gâcher le mood mais je vous le jure, il était juste trop cute pour moi. Vous allez tout comprendre à la fin, faudrait juste lire le mot de l'auteur). Mais, lorsque mon amie a vu que elle était rentrée dans une des photos, je crois que je ne pouvais pas m'arrêter de rire pendant un bon 5 minutes. Je parlais avec mon amie, mais restais concentrée sur toi, sur ta voix, grave et rauque comme celle d'un homme, malgré tes 12 ans. Ta voix était la plus belle musique pour mes oreilles. On avait attendu beaucoup de temps dans la file. Environ 50 minutes, mais pour moi, ces 50 minutes ont été trop courtes. J'aurais préféré que la file ne finisse plus, qu'on n'arrive pas en haut, prêt à monter dans le manège, que je puisse te contemple un peu plus, écouter ta voix un peu plus. Mais ce n'est pas toujours comme on le souhaite. Et malgré que tes amis et toi étiez avant nous, ma meilleure amie et moi, nous étions montées dans le manège avant toi et j'avais oublié de laisser mon cellulaire dans mon sac que je laissai dans les casiers où on devait laisser nos choses. J'avais commencé a paniquer, parce qu'il était trop tard pour que j'aille laisser mon cellulaire, et je l'avais dit(crié) assez fort pour que tu m'entendes, même si je ne l'avais pas fait exprès. Cette erreur m'avait permis de voir tes yeux tristes et inquiets me regarder, se disant "J'espère que son cellulaire ne va pas tomber" et me rassurant, pour une deuxième fois, que tu m'avais remarqué et que tu t'intéressait à moi. J'avais tenu mon cellulaire pendant tout le long, pas question que je risque de le laisser tomber et lorsque j'étais sortie avec mon amie, je me sentais mal. Affreusement mal. J'avais déjà essayé ce manège plus tôt dans la journée et je m'étais sentie mal après, mais je l'avais refait, malgré que j'étais consciente que j'allais avoir mal après, juste pour avoir la chance de te voir, pour une dernière fois avant un long été, pendant lequel tu allais me manquer. Je m'étais arrêtée près de la sortie du manège, après avoir descendu d'innombrables escaliers, pour reprendre mon souffle, question de me sentir mieux. Et c'est lorsque tu sorti avec tes amis, à ton tour, souriant, heureux d'avoir essayé le manège, que tu me vis, ou, plutôt, que tu vis mon malaise et ton sourire disparu pendant quelques secondes, laissant place à un regard triste, te sentant coupable, puisque tu avais compris que j'étais allée à ce manège juste parce que tu étais allé, et que maintenant, je me sentais vraiment mal. Mais, ce n'étais pas ta faute, simplement mon choix. Depuis, je ne t'avais plus revu. Pas avant la rentrée, en septembre prochain. Je n'avais pas oublié ton magnifique sourire, ton visage heureux d'être venu au parc d'attractions avec tes amis, ainsi que ses yeux tristes et inquiets. Rien n'aurait pu me rendre plus heureuse que te voir, ce jour là, qui resta a jamais gravé dans ma mémoire. Le premier jour d'école, la prochaine année, je m'étais dit que je devais définitivement aller te parler, même si on n'avait rien en commun socialement. Mais, je crois que tu t'avais dit la même chose, puisque tu vins me parler avant même que je puisse y penser.

Recueil OS kpop (Request box closed)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant