𝘾𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 25. Seuls au monde

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𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝘃𝗶𝗻𝗴𝘁-𝗰𝗶𝗻𝗾, seuls au monde[saison trois, épisode neuf et dix]

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𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝘃𝗶𝗻𝗴𝘁-𝗰𝗶𝗻𝗾, seuls au monde
[saison trois, épisode neuf et dix]

La prison était tombée depuis seulement une heure et Arsène se retrouvait dans la forêt avec sa petite sœur. Ils avaient fuis le bâtiment suite à l'attaque du gouverneur pour avoir une chance de survivre, mais ils n'avaient croisé personne depuis ce funeste moment. Ils n'avaient presque rien. Tout ce qu'ils avaient avec eux se trouvait dans le sac de Charlie que le jeune homme avait mit sur son dos pour soulager la fillette. C'est-à-dire une bouteille d'eau même pas pleine et trois barres de céréales. Le jeune homme avait l'impression d'être revenu à leur début dans ce monde apocalyptique. Charlie le suivait en trainant des pieds. Elle avait pleuré au tout début quand il l'avait posé sur le sol pour qu'elle marche, et il ne l'avait pas consolé car il n'avait pas les mots pour le faire. Il était tout aussi triste qu'elle d'avoir perdu la prison après tous ces mois passé en sécurité là-bas.

Ils n'avaient pas cessé de marcher depuis leur fuite. Arsène était tellement sous pression que chaque bruit le faisait sursauter, que chaque petit bruissement de feuilles était à ses yeux un ennemi qui les avait retrouvé. Le soleil était en train de se coucher et les ombres qu'il créait ne le rassurait pas plus, mais il ne voulait pas s'arrêter. Il voulait trouver quelqu'un de leur groupe, même s'il avait l'impression que ça allait être impossible.

-J'ai mal au jambes. Dit enfin Charlie, d'une petite voix.
-Moi aussi.

Il espérait trouver une ville, une maison ou n'importe pour qu'ils puissent s'arrêter sans risque quand il faudrait le faire, mais il avait l'impression qu'il n'y avait que des arbres à perte de vue.

-Je veux plus marcher !

Il se retourna et vit sa sœur arrêté au milieu de la route, les bras croisés. Arsène se passa les mains sur le visage.

-On peut pas s'arrêter ici. On est au milieu de nulle part, entouré d'arbre. T'imagine le nombre de muertos qui traine ici ? Allez, on avance.

Il se remit à marcher, mais elle ne bougea pas. Il s'arrêta alors à nouveau et alla jusqu'à elle.

-Bon, ok. On va trouver une clairière et demain on sortira de la forêt. De toute façon, il va bientôt faire nuit, on verra plus rien.

Ils s'installèrent quelques mètres plus loin. Arsène fit un feu, même si ça risquait d'attirer les mots et ouvrit le sac rose de sa sœur. Il fouilla à l'intérieur et en sortit un barre de céréales. Il la cassa en deux et donna une moitié à la fillette avant de l'autre.

-Tiens, manges. Ça te fera du bien.

Il prit la bouteille d'eau et avala une gorgée avant de la tendre à Charlie qui fit de même. Elle savait se rationner grâce à leur année passé sur la route dans sa voiture. Il rangea ensuite tout et posa son couteau à porté de main. La nuit était tombée, il ne voyait plus grand chose, alors il préférait être armée et prêt à se défendre.

Together until death ᵗʷᵈOù les histoires vivent. Découvrez maintenant