Together until death ᵗʷᵈ

𝘾𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 83. Le déni

𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝗾𝘂𝗮𝘁𝗿𝗲-𝘃𝗶𝗻𝗴𝘁-𝘁𝗿𝗼𝗶𝘀, le déni
[saison neuf, épisode un]

Ça faisait un an que la paix était revenu, un an qu'ils avaient pu revenir à Alexandria. Ça faisait un an qu'Arsène ne dormait presque plus la nuit, qu'il enchaînait les cauchemars, les réveils en hurlant et les douches froide au beau milieu de la nuit. Ça faisait un an que Rosita était là pour lui à chaque instant. Et un an qu'il refusait de laisser partir le souvenir de Charlie et de commencer à faire son deuil. Il ne faisait que bouger, à chaque instant de chaque journée. Il ne s'arrêtait jamais, par peur de craquer pour de bon et de ne jamais reussir à se relever.

Entre lui et Cam, ça allait mieux. Il avait réussi à lui parler et elle avait compris ce qui lui était arrivé, pourquoi il avait agit comme ça avec elle. Ce n'était que la douleur qui parlait, comme chaque jour.

Parfois, il oubliait. Il marchait, le sourire au lèvres et puis d'un coup, il se retournait et réalisait que Charlie n'était plus là. Son cerveau avait tendance à complètement bloquer l'information. Il était encore dans le déni après un an.

Ce jour-là, Rosita avait interdit à Arsène d'accompagner l'équipe qui se rendait au Muséum. Elle voulait qu'il arrête de fuir et qu'il fasse face à sa peine. De son côté, la jeune femme était partie aux Sanctuaire pour les aider à produire de l'essence. Tobin était là-bas avec la plupart des anciens Sauveurs qui était dirigé par Eugène et Daryl.

Le jeune homme lui en voulait un peu de se retrouver bloqué chez eux à ne rien pouvoir faire. Ça faisait des jours que c'était comme ça, qu'il tournait en rond et qu'il se retrouvait devant le fait que sa sœur n'était plus là. Parfois, quand il montait voir Cam dans sa chambre pour savoir si tout allait bien, il pensait voir Charlie en train de rire avec elle, mais elle n'était jamais là.

Mais Cam était une gamine adorable. Malgré un fort caractère, elle se montrait de plus en plus présente aux côtés d'Arsène. Peu à peu, le jeune homme réalisait que plus qu'une simple enfant, elle devait sa fille.

-Arsène ? Je... Je peux te parler ?

Le jeune homme leva les yeux vers la petite fille qui venait s'asseoir à côté de lui sur le canapé. En un an, elle avait appris à s'exprimer correctement et elle le faisait de plus en plus. Elle devenait une petite fille de huit ans un poil moins "sauvage". Elle s'était habitué à la présence de tout le monde mais tout le monde n'avait pas le droit à des mots de sa part pour le moment. Seul Arsène, Rosita et parfois Henry pouvaient l'entendre. Les autres avait le droit à ses regards de la mort, ses airs déterminée, ses yeux voulaient dire plein de chose. Mais le jeune homme tenait énormément à elle.