Arsène était un jeune policier de 23 ans menant une vie tranquille proche d'Atlanta. Il était destiné à cette vie pour le restant de ses jours mais c'était sans compter sur ce qui allait arriver.
Un beau jour, les morts se sont relevés, et ce jour-l...
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Arsène était assit près de Eugène. Ce dernier n'avait toujours pas repris connaissance. Glenn montait la garde un peu loin. Tout le monde était de son côté, se remettant petit à petit du choc. Eugène ne pouvait pas sauver le monde. Quand le jeune Cooper y pensait, il ressentait une douleur dans sa poitrine. Il avait voulu y croire, et tous ses espoirs avaient volé en éclats. Mais le pire dans tout ça, c'était la déception de Charlie. Il lui avait promis la belle vie à Washington. Encore une promesse dans le vent.
Quand l'ancien policier se leva, Maggie vint prendre sa place à côté du faux scientifique. Glenn la rejoignit rapidement. Arsène fit quelques pas pour se dégourdir les jambes et souffla doucement. Il ouvrit la porte du camion.
-Charlie ?
La fillette s'était réfugiée à l'intérieur quand Abraham avait assommé Eugène. Depuis, elle avait refusé de parler à qui que ce soit.
-Eh ma grande, fais pas la tête. Je sais que t'es déçue, je le suis aussi.
Elle ne tourna même pas la tête vers lui. Elle serrait son doudou contre elle, fixant ses pieds. Le jeune homme soupira et grimpa dans le camion. Il s'assit au bord du siège.
-On n'abandonne pas Charlie. On n'abandonne jamais. C'est pas parce que Eugène ne peut pas sauver le monde qu'on doit arrêter d'avancer. Je refuse de te laisser broyer du noir. Bon sang Charlie, tu as seulement six ans. Tu devrais avoir le sourire, tu devrais pas vivre cette vie. Je veux retrouver ta joie de vivre.
La petite blonde vénitienne leva un instant les yeux vers lui mais enfouit bien vite sa tête dans son doudou.
-Ok... soupira Arsène.
Il réfléchit à autre chose puis posa les yeux sur sa main droite. Il regarda ses doigts et serra le poing. Il s'attarda une seconde sur son petit doigt manquant.
-Tu te souviens quand je me suis arraché le petit doigt avec la porte de la voiture, quand tout a commencé ? Tu m'as aidé à tenir le coup. Tu m'as dis de pas laisser tomber. Tu m'as aidé alors que je souffrais, que j'ai du couper mon doigt. Tu m'as dit "ensemble jusqu'à la mort".
La fillette releva les yeux vers son grand frère.
-Aujourd'hui, c'est à moi de te le dire. Quoi qu'il se passe, quoi qu'il nous arrive... On est ensemble jusqu'à la mort.
Arsène serra sa sœur dans ses bras. Il embrassa le haut de son crâne.
-Je te promets qu'on va retrouver notre groupe, et qu'on va trouver une nouvelle prison.
![𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝘁𝗿𝗲𝗻𝘁𝗲-𝘀𝗶𝘅, GREACTAM[saison cinq, épisode sept]](https://img.wattpad.com/7642742ff4b78172d0d3a0b02779465ac8bc5733/68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f7373567356386251494d65554f673d3d2d313333363037383735382e313735376261343665633765623631623733363333383739393331302e6a7067?s=fit&w=720&h=720)
