Arsène était un jeune policier de 23 ans menant une vie tranquille proche d'Atlanta. Il était destiné à cette vie pour le restant de ses jours mais c'était sans compter sur ce qui allait arriver.
Un beau jour, les morts se sont relevés, et ce jour-l...
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Leur futur avait eu sa chance, il avait eu une chance de fonctionner. Les communautés s'étaient alliés, ils avaient travaillé ensemble ensemble pendant des semaines.
Mais toutes les bonnes choses avaient une fin.
Loin de se douter de l'actualité, Rosita et Arsène étaient assis sur le canapé. Ils profitaient que Cam soit occupée dans sa chambre pour parler un peu.
-Comment tu te sens ? Demanda Arsène à Rosita. -Ça va, j'ai toujours des nausées mais ça va.
Il hocha la tête.
-Arsène, j'ai besoin que tu sois avec moi pour de vrai. Je veux pas gérer ça seule. Hier, je t'ai laissé le temps de prendre l'air, de réfléchir, mais j'ai vraiment besoin de toi. -Je t'ai dit que je serais là, ça n'a pas changé. C'est juste... C'est dure. J'ai peur de tout foirer, c'est tout. -Tu vas rien foirer. J'ai plus confiance en toi qu'en moi pour s'occuper d'un enfant. T'as ça dans le sang Arsène, c'est pas pour rien que tous les gosses d'Alexandria t'aiment.
Il n'avait jamais réalisé mais elle avait raison. Ces derniers mois, il avait souvent gardé Judith pour laisser du temps à Rick et Michonne. Mais il avait aussi parfois gardé Gracie. Il n'avait jamais eu de problème. Mais avoir un enfant à soi, c'était totalement différent et bien plus effrayant.
-Ouais... T'as raison.
Il espérait avoir un déclic le jour où leurs bébés naîtraient. Il allait le falloir pour réussir à s'en occuper sans avoir peur.
-Euh... J'ai réfléchis à un truc, se lança Arsène. Pour les prénoms. C'est tôt mais... Je pense que ce serait un bel hommage.
Rosita la regarda, intriguée, et l'incita à continuer.
-Fille ou garçon, je veux que l'un des deux s'appelle Charly. Elle le mériterait, ce serait un bel hommage à son surnom. -J'aime beaucoup l'idée.
Elle sourit et posa sa main sur sa joue puis ses lèvres sur les siennes. Arsène ferma les yeux en profitant, il sourit bêtement. Il aimait son idée. Charlie en serait heureuse en plus, il en était certain. Elle aurait été une tante formidable.
La jeune femme prit la main d'Arsène entre les deux siennes et le regarda dans les yeux.
-T'as pas besoin d'oublier Charlie, de la laisser partir. Elle sera toujours avec toi, comme Abraham est toujours avec moi, comme mes parents sont toujours avec moi. La douleur ne disparaît jamais, on apprendre à vivre avec. Et si t'as besoin de lui rendre hommage pour continuer à avancer, alors très bien. En plus, c'est un jolie prénom.
![𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝗾𝘂𝗮𝘁𝗿𝗲-𝘃𝗶𝗻𝗴𝘁-𝘀𝗲𝗽𝘁, l'acceptation[saison neuf, épisode cinq]](https://img.wattpad.com/e09fee856a46de361c06aa681a0749fdfd3c1e2e/68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f5766505f416f35714c725f6933673d3d2d313433333531323034382e313763363430653763643839613064303832333138383932353731392e6a7067?s=fit&w=720&h=720)
