Arsène était un jeune policier de 23 ans menant une vie tranquille proche d'Atlanta. Il était destiné à cette vie pour le restant de ses jours mais c'était sans compter sur ce qui allait arriver.
Un beau jour, les morts se sont relevés, et ce jour-l...
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𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝘀𝗼𝗶𝘅𝗮𝗻𝘁𝗲-𝗱𝗲𝘂𝘅, le réconfort [saison sept, épisode inventé]
Rentrer à Alexandria avait été une épreuve douloureuse. Comment expliquer à tous le monde ce qu'il s'était passé ? Ce qu'ils avaient vécu ? Arsène en avait été incapable. Il n'avait pas pu les affronter, il n'avait pas pu leur faire face et leur expliquer que Glenn et Abraham avaient été tabassé à mort sous leurs yeux.
Le jeune homme avait immédiatement prit le chemin de chez lui avait Charlie dans ses bras et Rosita derrière lui. Elle ne l'avait pas quitté depuis qu'ils étaient monté dans le camping-car pour rentrer. Mais il avait été incapable de lui apporter le réconfort nécessaire.
Arsène du se reprendre trois fois pour réussir à ouvrir la porte de sa maison. Ses mains tremblaient tellement qu'il n'arrivait même pas à tourner la poignée.
En entrant, il ne retira même pas ses chaussures et il laissa Rosita refermer la porte. Le jeune homme monta immédiatement les marches, une à une, tout doucement, et même difficilement. Il entendait les pas de la jeune Espinosa derrière lui mais il ne lui lança aucun regard. Il gravit seulement les escaliers avec douleur.
Une fois en haut, il souffla et alla en direction de la salle de bain. Il avait encore du sang sur les mains et le visage, et Charlie devait absolument prendre une douche. Même dans son état, il en était conscient. Il se pencha pour essayer de la poser à terre mais la petite resta obstinément accroché à son cou.
-Charlie, tu dois descendre.
La fillette sanglota a cachant sa tête dans le t-shirt de son grand frère. Arsène essaya de la poser à nouveau mais elle s'agrippa à lui avec plus de force.
-Charlie, s'il te plait.
Arsène perdait rapidement patience. Il sentit les larmes monter de nouveau mais aussi la colère l'envahir. Il était en colère contre le monde entier. Contre Negan, contre Rick, contre lui-même, et même contre Charlie.
-Descends ! Charlie putain !
Il ne s'était rendu compte de son ton que lorsque ses mots avaient quitté sa bouche. La fillette se mit à pleurer mais obéit. Quand Arsène posa ses yeux sur elle, il réalisa son erreur. La petite avait un ruisseau de larmes coulant le long de ses joues. Ses sanglots et sa respiration difficile le rendirent encore plus coupable. Mais il n'en pouvait plus. Il ne gérait plus rien.
-Désolé... je suis désolée Cha'...
Pour réponse, il n'eut que des pleurs. Il recula de quelques pas en passant sa main dans ses cheveux au moins une dizaine de fois.
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