Together until death ᵗʷᵈ

𝘾𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 5. Attaqué de l'intérieur

𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝗰𝗶𝗻𝗾, attaqué de l'intérieur
[saison trois, épisode quatre]

Quelques jours étaient passés depuis l'arrivée des détenus -qui n'était plus que deux car deux étaient morts et l'un s'était enfui- et le réveil d'Hershel. Arsène et Charlie avaient eu le droit à leur propre cellule avec les autres du groupe. A présent, Rick avait assez confiance en eux pour ne plus les enfermer. Dormir dans un véritable lit leur avait fait le plus grand bien. Le jeune homme s'intégrait peu à peu au près de tout le monde, il était déjà bien aimé de beaucoup pour ce qu'il avait pu faire pour les aider, mais Daryl se méfiait encore beaucoup.

Ce jour-là, Arsène avait été appelé dehors avec quelques autres afin de rentrer les voiture et brûler les corps restant dans la cour. Ils attendaient Glenn qui faisait ses petites affaires avec Maggie en haut du mirador, mais T-Dog repéra les détenus au niveau du grillage de la partie bétonné de la cour. Il ne leur en fallut pas plus pour poser leur main sur leurs armes et aller voir.

-Il me semble qu'on avait un accord, lâcha Rick en arrivant face à eux.
-S'il vous plait monsieur, on dit pas le contraire, on a fait un marché, mais il faut que vous compreniez, on peut pas rester une minute de plus là-dedans, mettez vous à notre place. Tous ces morts, c'est des mecs qu'on connaissait, et puis il y a plein de sang et de cervelle, et des fantômes. Se plaignit le blond, Axel.
-Pourquoi vous sortez pas les corps ? Demanda Daryl.
-Vous devriez les brûler, leur conseilla T-Dog.
-On a essayé, c'est vrai.
-Il y a un trou dans le grillage de l'autre côté de la prison, les informa Oscar, l'autre détenu encore en vie. A chaque fois qu'on sort un cadavre, ces trucs rappliquent comme des mouches. On doit balancer le corps et se dépêcher de rentrer.
-Ecoutez, nous on a rien à voir avec Thomas et Andrew, rien du tout. Vous vouliez faire valoir votre point de vue, vous avez réussi l'ami. On est prêt à faire tout ce qu'il faut pour rejoindre votre groupe. Pitié, pitié, supplia Axel. On veut plus être obligé de vivre là-dedans.

Malgré sa méfiance, Arsène ne pouvait s'empêcher de se dire que ces gars n'avaient pas l'air de mentir. Mais il était hors de question de prendre des risque.

-Notre accord n'est pas négociable, rappela le Grimes. Alors soit vous restez dans votre bloc, soit vous partez.
-Je t'avais dit qu'on perdait notre temps. Dit Oscar à son ami. Ils valent pas mieux que les fils de pute qui ont fait la peau à nos potes. Vous savez combien de leur cadavre il a fallut qu'on sorte cette semaine ? Qu'il a fallut qu'on balance ? C'était des mecs bien. C'est ces mecs là qui nous protégeaient des salauds qu'on croisait dans cette taule, comme Thomas et Andrew. On a tous fait des conneries pour se retrouver enfermé ici, chef, et je vais pas vous pipoter, je suis pas un saint mais laissez-moi vous dire une chose, on a payé notre dette, et plus qu'assez, alors on préfère prendre la route plutôt que de retourner dans ce trou.
-Eh bah voilà qui règle tout ! Lâcha Arsène. Bonne chance sur la route, faites gaffe aux muertos, et arrêtez de nous les briser.