Chapitre 4.

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LIAM PAYNE

Mon retour à Londres n'aura duré que 4 jours, je suis finalement retourné à Wolverhampton avec la ferme intention de revoir Joanne. J'ai attendu deux matins de suite devant chez elle, attendant qu'elle rentre du travail, mais je ne l'ai pas vu. Et finalement peut être que ça m'arrange, je ne saurais pas quoi lui dire, ni quoi faire.

C'est son compagnon de sport qui me sort de mes pensées. Il toque à la fenêtre de ma voiture, il me tend la main pour me saluer quand je baisse la vitre. Il me dit simplement son prénom, je lui réponds le mien puis il regarde en direction de l'immeuble de Joanne.

Thomas – Qu'est-ce que t'as l'intention de faire ?

Liam – Tout dépend de son état d'esprit.

Thomas – Je ne sais pas ce que t'as fait, elle ne veut pas me le dire, mais ça la perturbe énormément. Tu devrais en parler avec elle.

On parle de quoi exactement ? De l'irruption aux urgences dans un état honteux ? Du malaise lorsqu'on a bu un thé ensemble et qu'aucun de nous n'a osé dire un mot ? Ou du baiser que je lui ai donné avant de partir ?

J'espère qu'on parle du baiser – il est la raison de ma présence à nouveau ici. Je ne sais pas pourquoi je l'ai fais, tout ce que je sais c'est que j'ai suivi mon cœur, j'en avais envie. Et depuis quatre jours, je ne pense plus qu'à recommencer. Ma seule raison de sourire, ma seule raison de me sentir extrêmement bien ne se résument qu'à ses mots : les lèvres de Joanne. J'ai envie de recommencer, j'ai envie de plus, je veux gouter ses lèvres encore et encore jusqu'à m'évanouir car je ne pourrais plus respirer.

Et puis, peut-être que Joanne n'est pas « perturbée » comme je le suis... Peut-être est-elle seulement en colère car j'ai fais cela sans son consentement – et alors qu'elle m'avait expressément demander de ne pas le faire. Elle a dit que Thomas n'était pas son petit-ami, mais elle en a peut-être un. De quoi doit-on parler exactement ?

Liam – Elle accepterait ?

Thomas – Il faut remplir son estomac si tu veux qu'elle reste calme !

Liam – Ouais... C'était déjà comme ça quand on était petits !

Je dis avec ironie, ma remarque le fait sourire. Joanne a toujours adoré manger, je me souviens que petits, il n'y avait que les cookies à la vanille qui pouvaient la calmer après une longue journée d'école.

Thomas – Elle en a assez bavé... Quelques soient tes intentions, j'espère qu'elles sont bonnes, sinon la prochaine fois je te laisserais mourir sur le brancard.

J'entends parfaitement sa menace et elle ne me blesse pas, à vrai dire elle me soulage presque – il veille sur elle, et je suis content de voir que quelqu'un le fait. Mais pourquoi dire : assez bavé ? Quelqu'un lui a fait du mal ?

Liam – Elles le sont, je n'ai pas envie de lui faire de la peine.

Thomas – Sushis, burger, pokeball. Peu importe ce que tu décideras de lui ramener.

Liam – Je lui livre le repas donc ?

Thomas – Oui, si tu veux lui parler elle sera plus à l'aise sur son territoire.

Liam – Merci, pour-pour tous tes précieux conseils ! Vous allez courir ?

Thomas – Elle dit qu'elle a besoin de se vider la tête.

Tu m'étonnes... J'en ai eu besoin aussi au cours de quatre derniers jours, mais je n'ai rien fais. Repenser à Joanne me faisait assez de bien, ça me torturait certes, mais c'était une bonne torture. Je n'ai pas ressenti le besoin de la soulager celle-ci.

The loneliest • Liam Payne Où les histoires vivent. Découvrez maintenant