On se reverra

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Il observe pour la énième fois de la journée, le salon d'une maison en ruine. Mais pour lui, ce n'est pas une simple bâtisse, c'est sa demeure. Il se revoit avec un noiraud dans ses bras, des yeux verdâtres exprimant son amour et des rires qui raisonnent dans ses oreilles.

- Isaac!

- Mh? Oui mon cœur?

- Vient.

- Tss, si tu veux tant un câlin, déplaces toi pour te placer sur mes genoux.

Un fin sourire se dessine à cette vision. Il ne sait pas d'où cela sort, mais il ressent ce vécu. Il sort et continue de visiter les ruines avant de rejoindre une personne, près de la sortie.

- Tu me dois trente de plus, lui préviens cette personne.

Katsuki le regarde de haut en bas, l'analysant plus en détail. Cheveux noir, persings sur le visages ainsi que les oreilles. Il remarque aussi des cicatrices qui orne le visage de son interlocuteur. Le regard bleuté plonger dans le sien, il grimace.

- Bien. Va pour trente de plus.

Le noiraud sourit avant de le pousser hors de la zone.

- Allez hop hop hop! J'ai des potes qui m'attendent dans un bar!

Le blond le salue avant de partir vers son cher soit. Il se pose sur le lit, ouvre son ordinateur portable et se connecte à un appel vidéo. Il sourit face à la tête de ses amis.

- Bande d'imbéciles heureux.

- Yo Katsuki, hurle Denki et Mina.

- Hey, intervient doucement Eijiro.

Le blond regarde le rouge, qui fuit l'écran des yeux. Le jeune Bakugo fronce les sourcils en l'observant avant de sentir des vibrations à travers son bras. Il attrape le téléphone, balancer plutôt sur le lit et observe la notification.

Je sais que tu vas me hurler dessus. Mais j'en peux plus. Je veux partir.

Le souffle se coupe, le regard fixer sur le prochain message.

Je veux mourir, me suicider.

Sa gorge se sèche fortement avant de claquer l'ordinateur. Il se précipite à appeler son ami, commençant à faire les cent pas dans sa chambre. Il commence à se tiré les cheveux, l'inquiétude rangeant son corps.

- Répond merde.

- Kats' ?

- Merde mais tu vas pas te suicidé! Tu n'as pas le droit de nous laisser comme ça! Tu vas rester en vie! Je vais t'aider à aller mieux. Prend un billet pour l'Italie et rejoins moi. Ou je te rejoins. Mais tu n'as pas le droit de laisser tes amis. Pas ce qui t'aime.

- Je suis désolé, mais c'est ...

La phrase n'est pas fini. Un bruit sourd à travers le micro résonne dans les oreilles du blond, une grande panique qui l'enrobe. Il sort de cher lui, la maison bien fermer à clé. Il se dirige vers l'aéroport, puis vers un guichet.

- Un avion rapide pour le Japon. C'est une urgence.

- Bien, mais vous aurez tout de même beaucoup d'heures.

- Je m'en tape, une personne risque de mourir si je ne viens pas. Tenez le fric.

Il dépose les billets et fini par entrer dans l'avion. Il attend patiemment les heures qui passent et se dirige précipitamment, après d'autres heures, vers l'appartement du rouge. Il ouvre la porte, le double des clefs cachés. Il se précipite vers le chambre et le voit effondrés sur le sol, inconscient.

- Eijiro!

Il essaye de le réveiller, mais rien. Il vérifie le poux, mais rien. La panique disparaît pour des regrets. Il se sent enrouler sans la tristesse. Il sert le corps sans vie de son ami, commence à laisser ses émotions parler.

- Tu n'avais pas le droit. Pas maintenant. Pas maintenant. Tu ... Pourquoi?

Il appel sa mère par la suite, demandant de l'aide. Et les jours suivant, le noir envahit les proches du Kirishima. L'enterrement était douloureux pour le petit groupe. Eux qui avait passer les derniers années à ses côté, n'ont pas remarquer sa souffrance, ont des remords.


"Katsuki Bakugo.

Si tu lis cette lettre, sûrement après mon enterrement, c'est que j'ai réussi à partir. Mais ne t'inquiète pas, je sais qu'on va se revoir. Je le sens. Mais passons.

On s'est rencontré au lycée. Tu étais une brute mais je t'aimais bien. On a fini par continuer notre vie dans ce petit groupe d'ami. De bon moments sont passés entre nous. Même si j'ai perdu ma seul famille, mon père il y quelques années, je ne regrettes pas ma vie. Entre fête, petits travails et dodo, j'en ai perdu la tête.

Mais ma souffrance est née. Je ne sais comment. Je te promet que c'est arrivé soudainement. Ou peut-être du au fait que je n'ai plus de proche. Aucune idée. J'ai continuer de l'ignorer, mais elle grandissait. Alors, j'ai laisser. Je suis tomber dans ce piège. Je me suis fait engloutir dans la noirceur. Je me suis fait du mal. Mentalement comme physiquement. Mais rien n'y fait. Alors, j'ai décider une dernière solution: la mort.

Il y a plein de méthode. Mais j'en ai pris une. Et à l'heure j'écris, je commence à avoir mal à la tête. Je sais qu'on va s'appeler bientôt. Mais bon ... Je vais faire comme si de rien n'était. Enfin, que ça passe sous ton radar.

J'ai ingurgité une boîte médicamenteuse. C'est des fortes. Je n'arrive plus à écrire tellement ma tête me lance. La fatigue commence à me prendre.

Tu es le dernier à qui j'écris. Je ne sais pas. WOW ... je me perd. Désolé.

Je vais arrêté la. On va se retrouver dans une autre vie, Katsuki. A bientôt, mon ami.

ps: je suis au courant pour ton triton. Retrouves le et prends soin de lui. Tu mérites l'amour. Ne vie pas sans amour de ton âme-sœur ou ça sera douloureux

Eijiro Kirishima"

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