Princesse Haitani [Haitani sister reader]

𝐏𝐫𝐢𝐧𝐜𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐇𝐚𝐢𝐭𝐚𝐧𝐢

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J'arrive chez Izana et m'installe directement sur le canapé. Il revient avec deux verres de vin qu'il dépose devant nous.

Je regarde doucement les bûches brûler en face de moi en prenant mon verre afin de boire son contenue.

Izana - Ça va ? T'as l'air pensive.

- Mmh.. je repense à tout ça..

Izana - Ça va aller t'inquiète pas.

- Mmh...

Un blanc s'installe sans que je ne lâche du regard le feu en face de nous.

Izana - Tu sais, tu m'as beaucoup manqué.

Je tourne alors ma tête vers lui.

- Ah bon ?

Izana - Bien sûr, on peut pas dire qu'il ce soit rien passé entre nous.

- Non on peut pas dire ça c'est vrai.
Il m'arrache un micro sourire qui s'efface rapidement.

Mes cette histoires de libérer mes frères me travail encore.

Je peux pas faire ça. Je le sens pas. Je le veux pas.

Je me lève en déposant mon verre sur la table basse et prend mon manteaux.

- Désolée Izana je peux vraiment pas faire ça.

Il se lève précipitamment vers moi.

Izana - Attend tu vas ou ?

- Régler les choses légalement.

Izana - T/p...

Pendant un instant on se fixe sans se parler, juste pour qu'on ressente chacun cette tension. La même qu'il y'a quelque année.

Je m'empresse d'attraper son col pour coller nos lèvres. Il ne me repousse pas et pose ses mains dans mon dos.

Une larme dévalise ma joue tandis qu'on se sépare lentement.

- Désolée...

Izana - Attend !

Je pars rapidement de son appartement et dégaine mon téléphone portable.

Sur le chemin je passe un nombre incalculable de coup de fil, mais rien, personne. Jusqu'à qu'on me réponde. Mais qu'on me dise qu'on peut rien faire pour moi. Que mes frères sont perdu, fini.

Je refuse.

Mes frères, je me barrerais coeur et âme pour vous, j'irais jusqu'à me buter si ça peut vous garantir la liberté.

Je rentre chez moi en jetant mon mentaux au sol, j'allume simplement lampe de mon bureau et balance à terre tout mes papiers.

J'attrape une bouteille de whisky et m'assoit au milieu de tout ces papiers, je les étales un à un les détails de un à un, les relis un à un, tout en buvant ce whisky.

Plus je lis, plus la vérité me rattrape, plus mes larmes s'intensifient.

- Non... y'a forcément une faille...

Encore, encore je cherche cette faille, cette faille qui va tout arranger, cette faille qui va nous sauver.

Nous trois.

C'est nous trois et personne d'autre.

Je finis la bouteille et me me perd dans mes papier, mes larmes s'intensifient mes pleures aussi. Des cris de douleur s'échappe de ma bouche.