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⍟ 𝐋𝐞𝐬 𝐌𝐞𝐧𝐢𝐧𝐞𝐬, 𝐃𝐢𝐞𝐠𝐨 𝐕𝐞𝐥𝐚𝐳𝐪𝐮𝐞𝐳

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⍟ 𝐋𝐞𝐬 𝐌𝐞𝐧𝐢𝐧𝐞𝐬, 𝐃𝐢𝐞𝐠𝐨 𝐕𝐞𝐥𝐚𝐳𝐪𝐮𝐞𝐳


















Une semaine avait passé depuis l'incident de la soirée d'Haloween. Novembre avait rendu le temps pluvieux et grisâtre, plombant le morale déjà bas de la population parisienne. La capitale était déjà considérée comme une ville très peu joyeuse par les français eux-mêmes, mais revoir la grande dame de fer entourée de nuages gris et de goutes de pluie plombait le morale de tous les parisiens. Pendant que le temps semblait ralentir, Jeongin, lui, croulait sous les séances photos et les essayages, qui s'enfilaient à une allure déconcertante. Il se préparait pour un défilé important qui aurait lieu dans quelques semaines, et il ne pouvait pas se permettre de ne pas être à la hauteur.

Seulement, il avait fallu qu'il fasse un petit écart le dernier jour d'octobre. Qu'il embrasse cet inconnu, au détour d'une soirée arrosée. Il avait une image à tenir voyez vous. Mais, en plus de la sienne, il ne devait pas entacher l'image de la maison de couture avec qui il avait signé dernièrement. Il s'était senti d'une stupidité sans nom, quand, le lendemain de la petite soirée à laquelle il avait participé, il s'était pris un savon par sa maison de mode, sa mère, et le pire : sa meilleure amie. Il s'était senti tellement coupable, il ne savait pas ce qui avait pu lui passer par la tête pour commettre une telle erreur.

En bref, cette semaine avait été éreintante pour le jeune homme, qui avait redoublé d'effort dans son travail pour se faire pardonner de sa gaffe monumentale. Il se donnait à fond, acceptait toutes les séances d'essayage qu'on le forçait à effectuer et faisait très attention à son poids. En vérité, il n'avait même pas besoin de le faire, étant donné que la simple vision de l'image de lui-même, embrassant un inconnu placardé sur tout les réseaux sociaux le rendait malade. Même les magazines people en parlait, chose que Jeongin ne pensait possible qu'avec les stars internationales, dans les années 2000. Il se sentait un peu comme la rupture de Britney Spears et Justin Timberlake, finalement.

Être un mannequin à un si jeune âge n'était pas facile. Et cela l'était encore moins lorsque votre génitrice était déjà connu dans le milieu de la mode. Madame Yang avait défilé pour de grands créateurs, venant des différents pays du globe. C'était une mannequin reconnu internationalement, et après avoir donné naissance à ses fils, elle avait décidé de quitter le mannequinât, tout en restant dans le monde de la haute couture. On la connaissait maintenant comme une journaliste spécialisée en mode, et surtout, une critique d'exception présente à tous les défilés. Les gens disaient souvent de Jeongin qu'il connaissait son succès actuelle uniquement grâce à sa mère, et qu'il avait été placé dans le monde de la haute couture par pur népotisme. Pourtant, personne ne pouvait nier sa beauté aphrodisiaque. Ses yeux de canidés et son faciès androgyne faisait tourner les têtes, et des milliers d'agences de mannequinât s'arrachait son beau visage d'ange.
Il était doué, et à à peine vingt-ans, il avait eu l'occasion de défiler pour de grandes maisons, Alexander Mcqueen pouvait en témoigner.
Pour résumé, Jeongin était née pour être mannequin. Non seulement à cause de son visage, mais également à cause de sa taille fine et élancée, et surtout, sa passion pour les vêtements tout simplement.

𝗕𝗢𝗬𝗙𝗥𝗜𝗘𝗡𝗗 𝗥𝗘𝗡𝗧𝗔𝗟  | ʰʸᵘⁿⁱⁿOù les histoires vivent. Découvrez maintenant