Il n'est pas mort - Mo dao zu shi En Pause

Chapitre 8

Jiang Chen tenait dans ses mains le journal où son frère avait annoncé son retour et avait avouer le kidnapping de son neveu et par ailleurs de l'héritier d'un des plus grands clans du continent.

Jiang Chen était énervé, il froissa le journal et le jeta par terra avec rage. Son bracelet serpent s'activa et il frappa un de ses servants innocent qui passait juste par là. Celui-ci se releva avec difficultés et s'en alla le plus vite possible connaissant déjà très bien les foudres de son jeune maître alors qu'il était là depuis seulement quelques semaines.

De leur côté, Wei-Ying, a-yuan, a-Ling et Lan zhan étaient tranquillement en famille en train de se promener dans une des nombreux forets du recoin nuageux, bien verte et sans zombi pour une fois.

Wen-Ning, lui, pensait à sa sœur et à ce qu'elle aurait voulu planter dans le potager. Il sourit en pensant aux bêtises de Wei-Ying avec le petit a-yuan et de sa sœur le punissant après. C'était l'une des périodes la plus heureuse mais aussi la plus triste de sa vie.

Jiang Chen tournait en rond dans ses quartiers en cherchant à la meilleure façon de réagir face à cette humiliation que lui avait fait subir son frère. La seule idée qu'il trouva a été de se rendre au clan Jin afin d'élaborer un plan pour récupérer l'héritier et de faire face une bonne fois pour toute au patriarche des Yiling même si celui-ci avait été innocenté il y a de ça plusieurs mois, certains voulaient quand même sa mort par fierté.

Quelques heures plus tard, sa colère n'avait toujours pas descendu, il lançait des regards noirs à tout va, se comportant comme un gamin qui n'avait pas eu sa sucette préférée. Quand il rentra dans le hall, il vit déjà quelques représentant de clans mineures qui allaient commencer une réunion.

Cependant, ils furent interrompus par un ouvrage de porte très singulier puis d'une réprimande suivie d'une petite voix.

-Papa, c'est bon tu devrais être habituer maintenant. Maman ouvre toujours les portes comme ça. Même à la maison à Gusu.

Les 4 personnes s'avancèrent dans le hall silencieux après cette apparition soudaine, enfin pas tant que ça...quand on est habituer à Wei-Ying, on sait que tout est possible.

Finalement, le silence fut interrompu par le chef de clan Jin qui ouvra la discussion.

-Ah ben tiens! Wei-Ying! On allait justement parler de toi.

-Je sais. Qui ne parle pas de moi ? dit-il avec arrogance.

Meng Yao ne fut pas tellement ravi de cette réponse. En fait, personne ne fut ravi de cette réponse. C'est justement l'effet que rechercher Wei-Ying.

-Alors, chef de clan Jin, allait-vous nous dire pourquoi vous n'êtes pas parti à la recherche de l'héritier ? Serait-ce, parce que vous ne voulait pas qu'il vous succède ? Qu'il vous vole votre place ? Parce qu'il est mieux que vous ? Hum ?

Wei-Ying était en colère, il s'était avançait lentement à chacune de ses paroles tranchantes et avait commençait à avoir les yeux rouges. Mais une petite pression sur sa robe le fit se calmer quand il se tourna il vit son précieux enfant de 7 ans maintenant le regardait avec amour et joie. Il le prit alors dans ses bras, il était léger bizarrement il ne faisait ni la taille ni le poids d'un enfant de son âge.

Wei-Ying s'inquiétait beaucoup là-dessus, il faisait le poids et la taille d'une petite fille de 6 ans pas ceux d'un garçon.

-ça va mon ange ?

-...Non, tous ces gens me regardent bizarrement...

Il leur lança à tous un regard rouge qui reflétait la mort et la douleur. Tout le monde détourna le regard transpirant et mal à l'aise.

-Alors, chef de clan ? rien à dire ? Serait-ce, parce que j'ai raison ? dit-il avec un sourire.